Chirurgie esthétique pour les adolescents : est-ce trop tôt ?
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Phénomène de mode, diktat de l’image, réponse à un complexe, réelle disgrâce physique, trouble identitaire ? De plus en plus, les adolescents souhaitent avoir recours à la chirurgie esthétique. Serait-elle le meilleur remède contre le mal-être ? À partir de quel âge peut-on y avoir recours ? Pour quels motifs ? On vous dit tout !
Les réelles motivations
La chirurgie esthétique s’impose dès lors qu’il y a un problème de naissance, une malformation du type oreilles décollées, bec de lièvre ou nez déformé.
En revanche, s’il s’agit d’un problème identitaire lié à l’âge, la prudence est de mise. S’il faut rester à l’écoute, n’oubliez pas que le corps de l’adolescent n’est pas encore formé et sa personnalité non affirmée. Une chirurgie pourrait avoir un impact psychologique négatif. Un délai de réflexion sera nécessaire ainsi qu’une prise en charge psychologique avant et après l’opération. Le jeune adolescent doit pouvoir accepter des suites opératoires parfois lourdes en regard de son âge, il doit accepter aussi les cicatrices. En général, on attend une maturation du corps, vers 17 ou 18 ans.
Les cas les plus fréquents
Le public demandeur concerne aussi bien les filles que les garçons. Le plus souvent, l’intervention vise pour les filles la correction d’une malformation mammaire : une asymétrie importante avec un sein plus gros que l’autre, une hypertrophie entraînant des douleurs au cou et au dos.
Les garçons peuvent aussi souffrir d’une gynécomastie, c’est-à-dire d’une hypertrophie anormale des glandes mammaires, ou encore d’un nez brisé.
Le rôle des parents dans la prise de décision
Après avoir identifié les causes de la demande, il convient de recueillir plusieurs avis médicaux pour une prise en charge concertée. N’hésitez pas à vous adresser à une clinique de chirurgie esthétique à l'affût des dernières techniques en chirurgie esthétique et reconstruction.
Le praticien prendra en compte la maturité du patient, sa réelle souffrance physique dans le cadre d’un vrai projet familial.
Force est de constater que, si les attentes sont réalistes, les jeunes adolescents une fois opérés ont une bien meilleure confiance en eux. Ils reprennent des activités sportives (surtout après une réduction mammaire) et sociales normales, voire épanouissantes.
La prudence, la patience et la maturité sont donc de mise dans ce type de démarche. Un jeune patient peut parfois avoir beaucoup plus de maturité qu’un autre au même âge, chaque cas est donc particulier.
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