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La cheffe de l'opposition officielle souhaite un Code de conduite

Dominique Anglade propose une mesure pour protéger les producteurs agroalimentaires du Bas-Saint-Laurent

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11 novembre 2020
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Jean-Francois Desbiens
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Par Jean-Francois Desbiens, Journaliste

La cheffe de l'opposition officielle et porte-parole responsable de la Charte des régions, Dominique Anglade, propose un Code de conduite pour défendre et protéger l’industrie agroalimentaire de la région.

Il existe aujourd'hui un déséquilibre de pouvoir énorme entre les producteurs locaux et les grandes chaînes commerciales d'alimentation souligne Mme Anglade, ajoutant qu’il faut corriger cette iniquité, soutenir la vitalité du Bas-Saint-Laurent et pérenniser les fermes familiales.

Il est temps de faire un pas de plus selon elle pour notre autonomie alimentaire et offrir un environnement commercial plus prévisible et durable pour tous.

« Au cours des derniers mois, Walmart et d'autres grands détaillants ont annoncé leur intention d'imposer de nouveaux frais à leurs fournisseurs, sans même consulter notre industrie agroalimentaire, rappelle Mme Anglade. Au Parti libéral du Québec, nous n'acceptons pas que ces bannières géantes changent les règles du jeu de manière unilatérale, au détriment de nos entreprises québécoises et de nos fermes familiales du Bas-Saint-Laurent, et encore moins en pleine pandémie. Le Code de conduite que nous proposons encadrerait les contrats d'approvisionnement en prévoyant un certain nombre de règles et de principes comme des clauses d'ajustement des prix, de retour de marchandises, et des mécanismes de résolution des différends. En se dotant d'un Code de conduite, on permettrait à l’industrie agroalimentaire du Bas-Saint-Laurent d'avoir de la prévisibilité, de mieux rémunérer les travailleurs et d'employer des techniques agricoles moins intensives et plus durables. À terme, c'est la vitalité même de la région qui en bénéficie. »

La cheffe du Parti libéral rappelle que des associations de fournisseurs, ainsi que l'industrie agroalimentaire du Québec et du Canada, réclament ce type d'intervention depuis longtemps.

Plusieurs juridictions à travers le monde ont déjà adopté ce qu'ils appellent un « Code de conduite » pour encadrer ce type de relations commerciales. C'est le cas notamment de l'Angleterre, de l'Australie, de la France et de l'Irlande.

« L'adoption d'un Code de conduite au Québec ne réglerait pas tout, mais cette mesure nous permettrait de rétablir l'équité et de dire à nos producteurs, les fournisseurs et les transformateurs du Bas-Saint-Laurent que nous sommes avec eux. Par ailleurs, pour que le Code de conduite puisse jouer pleinement son rôle, il serait essentiel que l'Ontario ou le gouvernement canadien adopte une mesure similaire. Ce sont des discussions qui peuvent être mises de l'avant par le gouvernement du Québec. Ce que nous proposons existe et fonctionne ailleurs sur la planète, alors pourquoi pas ici ? »

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