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Attal et Trudeau réaffirment leur soutien à l'AECG, rejeté par le Sénat français

durée 12h31
11 avril 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Le premier ministre français Gabriel Attal et son homologue canadien Justin Trudeau ont réaffirmé leur soutien à l'Accord économique et commercial global (AECG), qui a récemment été rejeté par le Sénat français. 

Même s'il est appliqué partiellement depuis plusieurs années, l'AECG de 2017 devait être ratifié et les sénateurs français ont décidé fin mars de le rejeter massivement, devant la grogne de nombreux agriculteurs. 

L'accord n'est pas pour autant mis aux oubliettes: il est renvoyé à l'Assemblée nationale française, qui peut passer outre le rejet du Sénat et donner son approbation finale à la mesure. Mais si les députés le rejettent, cela pourrait mettre à risque l'accord.

Interrogé sur le sujet en conférence de presse jeudi matin, le premier ministre Gabriel Attal a souligné qu'il se donnerait encore «un peu de temps» pour proposer un nouveau texte de loi, mais il a manifestement donné son soutien à l'accord commercial tel qu'il est, tout comme son vis-à-vis canadien. 

M. Attal a plaidé que l'AECG était un «accord gagnant-gagnant» pour la France et le Canada, arguant que les échanges commerciaux entre les deux pays avaient crû de plus du tiers depuis son application «de façon équilibrée». 

Il a plaidé que les deux économies, la France et le Canada, perdraient bien plus à ne pas avoir cet accord.

«J'ai confiance en se donnant un peu de temps pour montrer à chacune et à chacun les bénéfices de cet accord, a-t-il soutenu. J'ai confiance pour l'avenir.»

Justin Trudeau a lui aussi défendu l'accord que son gouvernement a lui-même ratifié en 2017.

«Nous, on va continuer de travailler de démontrer l'impact positif sur les citoyens du commerce responsable entre des amis et des alliés qui partagent des mêmes valeurs», a-t-il indiqué.

«Si un pays ne peut pas ou ne veut pas avoir du libre-échange avec un pays progressiste, ouvert et responsable comme le Canada, avec quel pays voudriez-vous faire un accord de libre-échange alors?»

La Presse Canadienne