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Chambre de la jeunesse: Québec veut raccourcir les délais

durée 07h00
9 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

QUÉBEC — Le gouvernement Legault s'attaque aux longs délais judiciaires en matière de protection de la jeunesse.

Québec a annoncé samedi la mise sur pied d'une table de partenaires pour améliorer le processus actuel.

Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, et le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, veulent ainsi «optimiser chaque étape à partir d'un signalement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) jusqu'à la fin du processus judiciaire», a-t-on fait savoir à La Presse Canadienne.

M. Jolin-Barrette applique ainsi la recette qui lui a permis de présenter un plan d'action 2023-2024 avec les partenaires de la Table Justice-Québec en vue de raccourcir les délais à la Chambre criminelle et pénale.

La table des partenaires oeuvrant en protection de la jeunesse veillera à d'abord dresser un portrait de la situation actuelle. Elle élaborera un plan d'action pour améliorer le système actuel en proposant des mesures. Il y aura également une recension des meilleures pratiques cliniques et juridiques pour raccourcir les délais. 

Outre le ministère de la Justice et le ministère de la Santé et des Services sociaux, la table des partenaires sera composée de la Cour du Québec, du Barreau du Québec, de la Commission des services juridiques, de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, ainsi que des représentants de la DPJ et des directions des contentieux jeunesse.

En décembre 2022, le journal Le Soleil soulevait le problème des retards dans le traitement des causes à la Chambre de la jeunesse. Des avocats indiquaient alors qu'on fixait en décembre des dates de procès pour six mois plus tard, en juin.

À la suite de la Commission Laurent sur les problèmes de la DPJ, la Loi sur la protection de la jeunesse avait été modifiée et abordait pourtant l'enjeu des délais pour l'enfant dans son préambule.

Patrice Bergeron, La Presse Canadienne