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Construction: Québec annonce des mesures pour jumeler main-d'oeuvre et employeurs

durée 14h00
28 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

Québec ne veut échapper aucun des nouveaux travailleurs de la construction formés à gros prix.

Le gouvernement a annoncé jeudi la mise en place de mesures pour s'assurer de jumeler les employeurs à la main-d'oeuvre nouvellement formée dans le cadre de l'Offensive formation en construction pour qu'elle intègre rapidement le marché du travail.

Depuis jeudi, les employeurs peuvent maintenant embaucher les élèves qui terminent ces formations accélérées de courte durée, dans les métiers de charpentier-menuisier, de ferblantier, de frigoriste, d'opérateur d'équipement lourd et d'opérateur de pelle mécanique.

La Commission de la construction du Québec (CCQ) communiquera notamment avec les employeurs pour les informer sur les manières d'approcher la future main-d'oeuvre.

Elle a aussi créé une page intitulée «jechoisislaconstruction»: elle indiquera entre autres la marche à suivre pour obtenir un certificat de compétence apprenti.

Le ministre du Travail, Jean Boulet, a fait l'annonce des nouvelles mesures dans une école des métiers de la construction à Québec.

Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de l'Offensive formation en construction, qui a été lancée en octobre dernier, pour combler les besoins de main-d'oeuvre criants dans le domaine.

Les personnes inscrites aux quatre formations accélérées offertes reçoivent 750 $ par semaine et obtiennent une Attestation d'études professionnelles (AEP) au bout de leur parcours.

Ensuite, c'est la CCQ qui va leur délivrer un «certificat de compétence apprenti».

Il s'agit d'une nouvelle voie d'accès aux métiers de la construction créée l'automne dernier.

Les voies les plus connues pour intégrer l'industrie de la construction sont l'obtention d'un Diplôme d'études professionnelles (une formation régulière, donc plus longue que celle d'une AEP), ainsi que l'ouverture de bassins de main-d'oeuvre, lorsqu'il y a un manque de travailleurs dans un métier ou une occupation, dans une région donnée.

Patrice Bergeron, La Presse Canadienne