Des chiens et non un ours auraient tué une femme, selon un rapport du coroner

VANCOUVER — On pensait initialement qu'une femme tuée alors qu'elle cueillait des bleuets dans une ferme à l'est de Vancouver en 2021 avait été attaquée par un ours, mais un nouveau rapport du coroner indique qu'elle a été attaquée par des chiens d'une autre propriété.

Le rapport indique que les chiens responsables de la mort de Ping (Amy) Guo, 54 ans, sur une ferme de Pitt Meadows, n'ont été identifiés qu'après que leur ADN ait été testé lorsqu'une autre personne est décédée 17 mois plus tard dans la maison voisine.

Le mari et la fille de Mme Guo poursuivent les propriétaires de la bleuetière, ainsi que la ville de Pitt Meadows, pour négligence présumée. Ils estiment que ces derniers n'en ont pas assez fait pour assurer sa sécurité.

La poursuite, mise à jour en juin 2023, indique que le propriétaire du chien était Baljit Haer. L'homme serait décédé, mais vivait autrefois dans la propriété à côté de la ferme.

Les défendeurs nient chacun toute négligence dans des réponses distinctes à la poursuite initialement déposée en février 2022.

La poursuite vise à obtenir des dommages-intérêts généraux et spéciaux pour la perte de conseils, de soins et de compagnie que Mme Guo a prodigués à sa famille, ainsi que pour les frais funéraires et autres dépenses.

Haer et une femme non identifiée sont également répertoriés comme accusés. Une réponse déposée par l'avocat de Haer en novembre dernier nie qu'il soit propriétaire d'un «chien agressif, vicieux et dangereux», comme le prétend la poursuite.

Il affirme plutôt que Haer a pris des mesures raisonnables pour garantir que le chien reste sous surveillance et nie toute négligence.

Le rapport du coroner indique que les chiens responsables du meurtre de Ping (Amy) Guo ont été euthanasiés en janvier 2023, peu de temps après le décès sur la propriété voisine de la bleuetière.

Ce décès fait toujours l'objet d'une enquête du service du coroner.

Au moment de la mort de Mme Guo, une publication sur les réseaux sociaux du Service des agents de conservation indiquait que les autorités enquêtaient pour savoir si un ours noir était responsable.

La Presse Canadienne