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Élargissement de la loi Françoise David: François Legault se dit «ouvert»

durée 13h30
9 avril 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

QUÉBEC — Le premier ministre François Legault s'est dit «ouvert» à regarder comment «mieux protéger les aînés des impacts de la crise du logement». Il fait toutefois une mise en garde, affirmant qu'il faut «faire très attention de ne pas provoquer des effets pervers qui pourraient empirer leur situation, au lieu de l’améliorer».  

M. Legault répondait à une lettre du chef parlementaire de Québec solidaire (QS), Gabriel Nadeau-Dubois. Dans sa missive, M. Nadeau-Dubois tendait la main au premier ministre, affirmant qu’il était prêt à faire des compromis au sujet du projet de loi de son parti visant à mieux protéger les personnes aînées des évictions. 

Dans un message sur le réseau social X, le premier ministre décrit longuement ce que son parti a fait pour les personnes aînées et le logement pour finalement écrire: «Notre ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, a toujours été ouverte à la discussion. Regardons ça ensemble, de bonne foi, et voyons si nous pouvons trouver des solutions raisonnables.»

Gabriel Nadeau-Dubois s’est réjoui de la réponse du premier ministre. «Je demeure convaincu que c'est possible de trouver un terrain d'entente et que c'est nécessaire», a-t-il affirmé en point de presse à l’Assemblée nationale, mardi. 

Il y a deux semaines, la Coalition avenir Québec (CAQ) a accepté d’appeler le projet de loi 198 de QS qui élargirait la portée de la loi Françoise David. Malgré cela, le gouvernement a montré peu d'enthousiasme pour faire adopter la pièce législative.  

La loi communément appelée «loi Françoise David», qui a été adoptée en 2016, stipule qu’un aîné de plus de 70 ans avec un revenu très faible qui habite son logement depuis plus de 10 ans ne peut être évincé. L’objectif du nouveau projet de loi solidaire est d’élargir les critères afin d’inclure notamment les personnes de 65 ans et plus qui vivent dans leur logement depuis au moins cinq ans.

Thomas Laberge, La Presse Canadienne