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FIQ: une «bonne entente», malgré des «choix crève-coeur» qui ont dû être faits

durée 11h38
27 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

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Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — Malgré des «choix crève-coeur» qui ont dû être faits, la FIQ a négocié «une bonne entente» de principe, qui comporte des «avancées intéressantes», plaide sa présidente, Julie Bouchard.

En entrevue avec La Presse Canadienne mercredi, la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé a tenu à défendre cette entente de principe, alors que certains s'en déclarent insatisfaits dans les médias sociaux.

Les 80 000 membres de la FIQ seront appelées à voter les 10, 11 et 12 avril.

Mme Bouchard cite plusieurs gains, parmi lesquels le début de travaux pour implanter des ratios infirmière/patients — une demande de la FIQ «depuis 10 ans».

Elle souligne aussi le fait d'avoir «réussi à faire reculer le gouvernement» sur les déplacements obligatoires d'infirmières. «Quelqu'un peut le faire de manière volontaire, mais l'employeur n'a pas le droit de l'imposer.»

Elle cite également un énoncé sur le TSO, le Temps supplémentaire obligatoire, contre lequel la FIQ se bat depuis des années. «On n'avait jamais eu aucun levier légal, dans la convention collective, pour nous permettre de rendre imputables les gestionnaires», explique Mme Bouchard.

«Cette fois-ci, il y a cette définition-là qui vient dire que sous aucun autre prétexte que pour une mesure urgente ou encore exceptionnelle, les gestionnaires ne peuvent garder une professionnelle en soins en temps supplémentaire obligatoire. Ça peut paraître banal pour plusieurs personnes, mais pour nous, c'est un levier hyper important.»

Signe de l'ampleur du problème pour la FIQ et ses membres: pas moins de 30 000 griefs, individuels ou collectifs, ont été déposés pour du TSO.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne