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Higgs ne s'attendait pas à ce que la politique sur le genre fasse autant de vagues

durée 13h31
11 avril 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

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Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Le premier ministre Blaine Higgs ne s'attendait pas à ce que d'autres provinces suivent l'exemple du Nouveau-Brunswick en exigeant que les enseignants obtiennent le consentement des parents avant d'utiliser les pronoms préférés d'un élève.

Participant à la conférence annuelle du réseau conservateur «Canada fort et libre», jeudi à Ottawa, M. Higgs a admis qu'il ne s'attendait pas à ce que cette question devienne «une affaire nationale».

Le Nouveau-Brunswick est devenu l'an dernier la première province au Canada à imposer cette règle aux élèves de moins de 16 ans, provoquant des réactions négatives de la part de la communauté LGBTQ+, de médecins et du défenseur des enfants de la province, qui ont averti que cela pourrait mettre en danger les enfants vulnérables.

La Saskatchewan et l’Alberta ont depuis emboîté le pas – une évolution à laquelle M. Higgs ne s’attendait pas nécessairement, mais qu’il surveille maintenant de près, a-t-il souligné jeudi.

M. Higgs, qui est premier ministre du Nouveau-Brunswick depuis 2018, devra retourner devant l'électorat cette année, un combat rendu plus difficile par une révolte au sein du caucus conservateur suscitée justement par le changement de la politique de son gouvernement en matière de genre.

Le premier ministre a raconté jeudi que la semaine où il a introduit ces changements, lui et son épouse depuis plus de 40 ans ont déclaré: «ça pourrait être l'enjeu qui nous maintiendra au pouvoir ou qui nous fera tomber».

Le chef conservateur fédéral, Pierre Poilievre, devait également prendre la parole à cette conférence plus tard jeudi.

M. Poilievre a déjà déclaré que les mineurs ne devraient pas avoir accès aux bloqueurs de puberté et que les athlètes transgenres devraient être exclus des sports féminins et des vestiaires pour femmes.

Stephanie Taylor, La Presse Canadienne