Le chef des services d'espionnage de retour à l'enquête sur l'ingérence étrangère

OTTAWA — Le chef de l'agence canadienne d'espionnage devrait répondre vendredi à de nouvelles questions sur ce que le gouvernement fédéral a appris exactement à propos de l'ingérence étrangère.

Le directeur du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), David Vigneault, devrait clarifier si les conclusions sévères du SCRS contenues dans les documents d'information ont réellement été transmises aux représentants du gouvernement.

M. Vigneault doit comparaître en matinée devant la commission d'enquête par vidéoconférence, après avoir témoigné en personne plus tôt en avril.

Une note du SCRS déposée lors de l'enquête après la comparution initiale de M. Vigneault affirme sans ambages que la Chine est intervenue «clandestinement et de manière trompeuse» dans les élections générales de 2019 et de 2021.

Elle mentionne également que le danger persistera tant que l’ingérence étrangère ne sera pas considérée comme une menace pour la démocratie canadienne et que les gouvernements n’y réagiront pas avec force et de façon active.

Toutefois, les témoignages recueillis lors de l'enquête indiquent que de nombreux points contenus dans les documents d'information écrits du SCRS n'ont pas été transmis au premier ministre Justin Trudeau ou à ses collaborateurs.

La Presse Canadienne