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QS réclame la gratuité des produits menstruels dans les institutions publiques

durée 10h53
8 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

Québec solidaire (QS) a profité de la Journée internationale des droits des femmes, vendredi, pour réclamer la gratuité des produits d'hygiène menstruelle dans les institutions publiques.

Selon la porte-parole de QS en matière de condition féminine, Ruba Ghazal, les Québécoises devraient avoir accès à ces produits gratuitement dans les écoles et les bibliothèques, par exemple.

Elle cite en exemple l'Écosse, où il est possible depuis 2022 de se procurer serviettes hygiéniques et tampons tout à fait gratuitement dans les collectivités locales et institutions éducatives.

Ces produits sont disponibles pour toutes notamment dans les bibliothèques, les piscines, les gymnases publics, les mairies, ainsi que dans les écoles et universités.

Des milliers de Québécoises ont difficilement accès aux serviettes et aux tampons en raison de la flambée du coût de la vie, note Mme Ghazal.

«Une Québécoise sur cinq a déjà utilisé un moyen alternatif pour se protéger (mouchoir, tissu, papier de toilette) en raison du prix des tampons et des serviettes sanitaires. C'est scandalisant!» a-t-elle déclaré par communiqué. 

«Offrir des produits d'hygiène menstruelle gratuits dans des lieux publics comme les écoles et les bibliothèques aurait un impact majeur pour l'égalité des genres et dans la lutte contre la hausse du coût de la vie.»

«Nous sommes une société riche et égalitaire, ça devrait être une évidence», a-t-elle poursuivi.

La députée solidaire de Mercier souligne que le gouvernement fédéral a déjà commencé à fournir gratuitement des produits menstruels dans ses milieux de travail. 

«Le Québec doit continuer d'être un précurseur et aller encore plus loin en les rendant gratuits et accessibles dans nos institutions publiques», insiste-t-elle.

Cela permettrait aussi de «briser un tabou», selon elle. «Ça envoie le message que les menstruations sont normales, qu'il n'y a pas de gêne à en parler», a ajouté Mme Ghazal.

La Presse Canadienne