La première ministre de l'Alberta défend sa politique de facturation des vaccins

EDMONTON — La première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, affirme que la nouvelle politique de son gouvernement, qui oblige de nombreux Albertains à payer de leur poche la vaccination contre la COVID-19, vise à se concentrer sur ceux et celles qui en ont le plus besoin.

Mme Smith affirme que 135 millions $ ont été gaspillés l'an dernier à cause de doses expirées, en partie à cause du faible taux de vaccination des résidents.

Son gouvernement continuera de financer la vaccination de certaines personnes, notamment celles dont le système immunitaire est affaibli ou qui bénéficient de programmes sociaux.

Mme Smith estime que les faibles taux de vaccination contre la COVID-19 en Alberta l'an dernier sont dus au fait que le vaccin «n'est pas particulièrement efficace».

Le Nouveau Parti démocratique, parti de l'opposition, affirme qu'il est cruel de faire payer les Albertains qui souhaitent protéger leur santé et celle de leurs proches.

Les experts en santé publique affirment que moins de personnes se feront ainsi vacciner et que cela pourrait entraîner une hausse des coûts, en raison de possibles hospitalisations.

Lisa Johnson, La Presse Canadienne