Menace envers les élus: «On vit dans un monde dangereux», lance Pascal Bérubé

QUÉBEC — Les oppositions à Québec se disent préoccupées par le phénomène des menaces envers les élus, qui ne cesse de prendre de l’ampleur. 

Jeudi matin en point de presse, le député péquiste Pascal Bérubé a affirmé qu’on vivait dans un «monde dangereux». Il a révélé avoir porté plainte à deux reprises dans les dernières années pour des menaces de mort à son endroit et envers sa conjointe. 

Plusieurs médias rapportaient mercredi que la Sûreté du Québec (SQ) a fait une intervention auprès d'un homme, car il aurait menacé les premiers ministres François Legault et Justin Trudeau. 

Le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, dit avoir le sentiment que nous ne voyons que la pointe de l’iceberg d’un phénomène beaucoup plus important. La députée solidaire Manon Massé a suggéré la mise en place d’un comité de sages pour aborder cette question. 

La députée libérale, Madwa-Nika Cadet, a affirmé recevoir des courriels hargneux. Selon elle, le climat envers les élus s’est détérioré.  

Lors de la dernière campagne électorale, la question des menaces envers les élus avait fait la manchette. La députée – alors candidate – libérale Marwah Rizqy avait dénoncé publiquement la situation, disant craindre pour sa sécurité. 

Thomas Laberge, La Presse Canadienne