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Un autre ex-ministre au N.-B. dissident sur les élèves trans ne se représentera pas

durée 16h16
1 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

FREDERICTON — Un ancien ministre du gouvernement progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick a annoncé vendredi qu'il ne serait pas à nouveau candidat aux prochaines élections.

Daniel Allain, député de Moncton-Est, était l'un des deux ministres — avec son collègue des Transports Jeff Carr — qui ont été exclus du cabinet par le premier ministre Blaine Higgs, en juin dernier. 

Les deux ministres avaient signé une lettre exprimant leur «extrême déception» à la suite des changements apportés par leur gouvernement à la politique de la province sur l'identité de genre et l'orientation sexuelle dans les écoles publiques.

M. Allain, âgé de 53 ans, explique sur les réseaux sociaux vendredi qu'après 25 ans en politique municipale et provinciale ainsi que dans la fonction publique, il envisage de retourner dans le secteur privé.

M. Carr a lui aussi annoncé cette semaine qu'il ne se présenterait pas à nouveau aux prochaines élections, prévues en octobre.

M. Allain réitère dans sa déclaration son soutien «inébranlable» au Parti progressiste-conservateur, qui doit selon lui être «conservateur sur le plan fiscal et progressiste sur le plan social».

Élu député de Moncton-Est lors du dernier scrutin, en septembre 2020, M. Allain a été aussitôt nommé ministre des Gouvernements locaux et de la Réforme de la gouvernance locale.

Dans un courriel, le premier ministre Higgs souhaite bonne chance à ses deux ex-ministres «dans leurs projets». Il se réjouit d'apprendre que les deux députés «sont déterminés à remplir leur rôle jusqu'au déclenchement des prochaines élections».

Un sondage mené en février par Narrative Research a révélé que 66 % des répondants étaient insatisfaits de la performance globale du gouvernement Higgs. 

Les libéraux de l'opposition arrivent en tête parmi les électeurs décidés avec 40 % des intentions de vote, contre 34 % pour les conservateurs, 15 % pour les verts et 8 % pour les néo-démocrates. La marge d'erreur est de 4,9 points, 19 fois sur 2, 19 fois sur 20.

La Presse Canadienne