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Quand on étire la sauce...

durée 17h22
5 mars 2015
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Frédéric Savard
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Par Frédéric Savard, Rédacteur en chef

Chaque année, le cinéma québécois comme américain nous présentent des chefs-d'oeuvre, des bons films, des films moyens et des navets, c'est juste normal. Sur le lot, ils ne peuvent pas tous être excellents.

Un flop est parfois dû à une mauvaise réalisation, un casting inadéquat, de piètres acteurs, un affreux scénario ou à tous ces éléments à la fois. Cependant, il arrive qu'un film soit initialement un grand succès, pour ensuite se dégrader petit à petit avec une ou d'innombrables suites. Pensons seulement à la série «Hangover», «Lendemain de veille» en français. Le premier était parfait; hilarant, punché, inattendu et dynamique. Les deux suivants étaient du réchauffé. Au Québec, Les Boys constituent une vache à lait que certains semblent considérer comme intarissable, mais qui n'a plus rien à donner à mon sens. J'adore Les Boys, j'aime profondément la plupart des personnages qui ont endossé le fameux uniforme jaune, rouge, noir et blanc. Je connais une tonne de répliques des films par coeur, mais vient un temps où toute bonne chose a une fin, où il faut simplement tirer la plogue. La série télé n'était pas trop mal, mais les films auraient dû s'arrêter après le troisième.

Rocky 7

Voilà maintenant qu'on annonce la sortie de «Creed» pour le 25 novembre prochain. Il s'agira virtuellement du 7e Rocky à voir le jour au grand écran. Cette fois, Adonis Creed, le fils d'Apollo, qui n'a jamais connu son père, se rend à Philadelphie pour s'imprégner de l'endroit où son légendaire paternel a été opposé à Rocky Balboa. L'étalon italien finira par remarquer le potentiel naturel d'Adonis et le prendra sous son aile. 

J'ai le coffret des Rocky, j'ai écouté Rocky 3 au moins 20 fois et Rocky 4 probablement plus de 50 fois. Par contre, Sylvester Stallone est rendu à 68 ans et est passablement usé de ses trop nombreuses chirurgies plastiques, ce qui le rend beaucoup moins crédible dans les rôles à caractère physique qui ont construit sa réputation. Le temps ne serait-il pas venu de laisser le mythique personnage à la retraite de l'écran pour de bon? Certes, il y aura du monde, beaucoup de monde qui ira voir ce nouveau film et je serai fort probablement du nombre. L'élastique ne s'étirera jamais suffisamment pour éclater pour ce qui est de Rocky Balboa, tellement le personnage est aimé et adulé. Stallone lui-même éprouve un amour trop passionnel pour Balboa, qui mériterait enfin un long repos des feux de la rampe. C'est sûrement le souhait que Rocky voudrait se voir exaucé s'il pouvait parler pour vrai. 

Recettes par rapport au budget des précédents films de la série:

Rocky (1976): Budget: 1,075 million-Revenu au box-office: 225 millions

Rocky 2 (1979): Budget: 7 millions-Revenu au box-office: 200 millions

Rocky 3 (1982): Budget: 17 millions-Revenu au box-office: 270 millions

Rocky 4 (1985): Budget: 28 millions-Revenu au box-office: 300 millions

Rocky 5 (1990): Budget: 42 millions-Revenu au box-office: 120 millions

Rocky Balboa (2006): Budget: 24 millions-Revenu au box-office: 156 millions

 

 

 

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