L'obligation entre en vigueur le 18 juillet
Porter un masque, c'est un geste respectueux, dit François Legault
« La liberté, c'est d'être capable de se promener dans les commerces [...] la liberté, dans le contexte actuel, c'est de porter un masque [...] Quand on porte un masque, on est pas peureux, on est respectueux. »
C'est ce qu'a indiqué le premier ministre, François Legault, en annonçant, lors de son point de presse sur la situation de la COVID-19, qu'à compter du samedi 18 juillet, le port du masque sera obligatoire partout au Québec dans les lieux publics fermés.
La mesure, que le gouvernement avait prévu mettre en application en septembre, a été devancée notamment parce que le nombre de cas positifs a connu une légère hausse depuis une semaine.
Aussi, parce que les vacances de la construction commencent ce week-end alors que les Québécois effectueront beaucoup de déplacements entre les régions. Ce qui créera « une groupe soupe » de potentielle transmission communautaire, a imagé M. Legault.
Ainsi, les personnes qui voudront se rendre dans un lieu public fermé, comme une épicerie, une boutique, un centre commercial, un studio d'entraînement, par exemple devront porter un masque, sous peine de se voir refuser l'accès.
Changer les habitudes de vie
Pour l'instant, les citoyens ne seront toutefois pas sanctionnés, ce qui changera toutefois à compter du 1er août. Par ailleurs, seules les personnes présentant des conditions médicales particulières seront exemptées. Enfin, l'obligation ne tiendra pas pour les enfants de 2 à 12 ans mais le port du masque est quand même recommandé.
La responsabilité de faire appliquer la règlementation incombera aux propriétaires de ces lieux publics fermés qui pourraient s'exposer à une amende variant de 400 $ à 6000 $, selon qu'il s'agit d'une première offense ou d'une récidive.
« Notre objectif est que tout le monde collabore. C'est mieux de porter un masque que de retourner en confinement », a averti le premier ministre qui souhaite que les Québécois fassent preuve d'autodiscipline.
Il a aussi réitéré l'importance de maintenir les rassemblements à la maison à un maximum de 10 personnes alors que des « gros partys » et des « gros mariages » ont été signalés au autorités. « C'est pas le temps de ça », a-t-il insisté pour que l'on évite des scénarios catastrophes comme il s'en passe chez nos voisins du Sud.
« On est en train de changer les habitudes de vie des gens pour longtemps », avait dit M. Legault d'entrée de jeu de son point de presse.
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