Il a été arrêté hier à son domicile de Rimouski
Harold LeBel comparaîtra le 11 janvier pour des accusations de nature sexuelle
Le député de Rimouski, Harold LeBel, devra se présenter devant le tribunal le 11 janvier, après avoir été arrêté à son domicile hier par des agents de la Sûreté du Québec.
Selon l’acte d’accusation, M. LeBel a été interrogé en lien une présumée agression sexuelle qui se serait produite en octobre 2017.
Selon plusieurs médias nationaux, la victime qui a porté plainte contre le député serait elle aussi une élue à l’Assemblée nationale. Son identité est toutefois protégée par une ordonnance de non-publication.
Au moment d’écrire ces lignes, les circonstances de l’agression sexuelle présumée reprochées à l’élu sont inconnues. Rappelons que selon le Code criminel, la définition d’une accusation d’agression sexuelle est large. Cela peut varier entre des gestes inappropriés et une agression sexuelle complète.
Exclusion du caucus du PQ
Dans la foulée de l’arrestation de M. LeBel, le nouveau chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon a annoncé l’exclusion temporaire du député de Rimouski du caucus du parti politique. Cette suspension est en vigueur le temps de l’enquête.
Il affirme avoir pris cette décision après avoir été mis au courant des faits allégués. Il ajoute que personne n’est au-dessus des lois et que les violences sexuelles doivent être combattues avec force.
Avant son arrestation, M. LeBel avait plusieurs responsabilités à l’Assemblée nationale, en plus de son rôle de député. Il agissait notamment comme porte-parole du PQ en matière d’emploi, de solidarité sociale, de lutte à la pauvreté, d’action communautaire autonome et d’itinérance.
Le député reviendra en cour le 11 janvier prochain au Palais de justice de Mont-Joli. D’ici là, il doit se conformer à plusieurs conditions.
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