Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le coup de sonde a été mené en ligne auprès de 1006 Québécois, du 26 au 29 mai

3 Québécois sur 4 seraient contre la hausse du salaire des députés, selon un sondage

durée 15h00
30 mai 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Trois Québécois sur quatre seraient contre la hausse de 30 % du salaire des députés, suggère un nouveau sondage Léger réalisé à la demande de Québec solidaire (QS).

Le coup de sonde a été mené en ligne auprès de 1006 Québécois, du 26 au 29 mai.

Il suggère que seulement 20 % des répondants sont totalement d'accord (6 %) ou plutôt d'accord (14 %) avec la hausse du salaire des députés défendue par le gouvernement Legault.

En revanche, 74 % d'entre eux se sont dits totalement en désaccord (49 %) ou plutôt en désaccord (25 %) avec cette proposition.

Le sondage Léger survient au moment où l'enjeu fait des flammèches à l'Assemblée nationale, les députés solidaires jugeant odieux de hausser leur salaire plus rapidement que celui des employés de l'État.

L'étude du projet de loi 24 qui concrétise la hausse salariale des députés se poursuit néanmoins cette semaine, en l'absence de consultations publiques. Le projet de loi est rendu à l'étape de l'étude détaillée.

Rappelons que c'est un comité composé entre autres de l’ex-ministre libérale Lise Thériault et de l'ancien député péquiste Martin Ouellet qui a recommandé une hausse immédiate de 30 %.

Pourtant, les députés québécois sont déjà les mieux payés des députés provinciaux au Canada. 

Dans son rapport, le comité a fait valoir que la précarité de la fonction, l'ampleur de la charge de travail et le défi de la conciliation travail-famille-vie personnelle étaient particulièrement difficiles.

Si le projet de loi 24 est adopté, le salaire de base des députés passera de 101 561 $ à 131 766 $. Leur régime de retraite restera tel quel, le comité ne s'étant pas prononcé sur cet aspect.

La semaine dernière, voulant justifier la hausse de salaire, le whip du gouvernement, Éric Lefebvre, avait plaidé que sa charge de travail était si lourde qu'il ne pouvait voir sa mère qu'une fois par année. 

Le premier ministre François Legault a argué pour sa part que les politiciens ont «le droit d'aller gagner le plus d'argent possible pour donner le plus possible à (leurs) enfants».

QS a dit trouver aberrant que les élus se versent une telle hausse de salaire et, avec le Parti québécois (PQ), a demandé à ce qu'elle soit reportée à 2026, après les prochaines élections générales. 

Le PQ a déclaré qu'il allait appuyer le projet de loi à condition que le gouvernement accepte l'amendement de QS forçant un report. Cet amendement devrait être débattu dans les prochains jours.

De passage à Bécancour lundi, M. Legault a de nouveau refusé de repousser la hausse à 2026.

«On a eu un rapport qui a été fait par un comité indépendant, demandé par le Bureau de l'Assemblée nationale (...) puis on accepte le rapport tel quel, incluant la date de mise en vigueur», a-t-il déclaré.

Caroline Plante, La Presse Canadienne

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 15h00

Carney affirme qu'Ottawa défendra les travailleurs et les entreprises face à Trump

Le premier ministre Mark Carney a déclaré que le gouvernement canadien défendrait «sans relâche» les travailleurs et les entreprises après les dernières menaces commerciales du président américain, Donald Trump. Dans une publication sur les réseaux sociaux diffusée tard dans la soirée, M. Carney a déclaré que le Canada continuerait de travailler ...

Publié à 9h00

Chronologie de la guerre commerciale de Donald Trump avec le Canada

Plus d'un an avant l'élection présidentielle de novembre 2024, Donald Trump avait annoncé son intention d'imposer des droits de douane généralisés s'il remportait la présidence des États-Unis. Donald Trump a été élu le 5 novembre, et depuis, les dirigeants et les entreprises canadiennes ont connu des hauts et des bas. Il a menacé, promulgué, ...

Publié hier à 18h00

Un rapport remet en question la justification des droits de douane américains

Un nouveau rapport d'un groupe de réflexion new-yorkais remet en question la justification des droits de douane imposés au Canada par le président américain, Donald Trump, fondée sur le trafic de drogue. Les données montrent que la grande majorité des saisies de fentanyl aux États-Unis sont liées à leur frontière sud. Le Manhattan Institute a ...