Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Trop peu généreux pour le Québec

Le ministre Girard reste sur sa faim à propos d'un budget fédéral «dépensier»

durée 12h00
17 avril 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le ministre québécois des Finances, Eric Girard, est resté sur sa faim à propos du budget fédéral déposé mardi, qu'il juge dépensier, mais trop peu généreux pour le Québec sur plusieurs plans.

En mêlée de presse mercredi matin, au lendemain de la présentation du budget par son homologue fédérale Chrystia Freeland, M. Girard a reconnu certains points positifs pour le Québec, notamment sur les investissements en intelligence artificielle.

Il est toutefois passé rapidement aux critiques: selon lui, il s'agit d'un budget dépensier, ce qui est une «erreur» dans le contexte actuel, où on espère une baisse des taux d'intérêt.

Et malgré ces nombreuses dépenses, dit-il, le Québec n'obtient pas assez, notamment pour le transport en commun et les demandeurs d'asile.

Sur l'enjeu primordial du logement, selon lui, les sommes ne sont pas assez importantes «pour faire une différence».

En déposant son budget de 535 milliards $, mardi, le gouvernement Trudeau a fait valoir qu'il visait à rétablir l’équité économique pour les Canadiens de la génération Y et de la génération Z. Le budget engage 11,5 milliards $ de nouvelles dépenses cette année et 53 milliards $ au cours des cinq prochaines années.

Ottawa paiera une partie des nouvelles dépenses grâce à une croissance économique meilleure que prévu, mais aussi avec des changements ciblés à l'impôt sur les gains en capital qui devraient rapporter plus de 19 milliards $ au cours des cinq prochaines années. Ottawa a annoncé qu'au-delà du seuil de 250 000 $, les deux tiers des gains en capital seront imposés, plutôt que la moitié.

Sur ce dernier point, M. Girard a dit que le gouvernement avait des vérifications à faire pour déterminer si le Québec s'harmonisera à cette mesure.

«On veut vérifier les calculs», a-t-il expliqué. 

«Est-ce qu'il y a une opportunité économique pour nous, est-ce que c'est possible que d'être une juridiction avec un gain de capital moins élevé, ça amènerait, ça attirerait des investissements des entreprises? Faut bien analyser ça.»

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 15h00

La FAE se tourne vers la Cour suprême pour contester la Loi sur la laïcité de l’État

Après la Commission scolaire English-Montréal, c'est au tour de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) d'annoncer qu'elle a déposé une requête à la Cour suprême du Canada pour contester la Loi sur la laïcité de l’État. Dans un communiqué publié lundi, la FAE a indiqué qu'elle en a particulièrement contre le recours à la disposition de ...

24 avril 2024

Ottawa doit préserver ses talents en technologie, selon Anita Anand

La présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, affirme que le Canada doit adopter une approche «nuancée» concernant les réductions d'effectifs dans la fonction publique afin de protéger certains de ses travailleurs en technologie. Mme Anand souligne qu'elle ne veut pas voir le nombre d'experts en cybersécurité ou en approvisionnement diminuer à ...

23 avril 2024

Cégep en français: «nous sommes allés plus loin que quiconque», dit Roberge

Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, soutient que son gouvernement est allé «plus loin que quiconque» en matière de protection du français au collégial et il n'est toujours pas prêt à étendre la loi 101 au cégep. À l'occasion de l'étude des crédits du ministère de la Langue française, mardi, le ministre a rappelé que son ...