Les infirmières veulent de la stabilité
La FIQ relance sa négociation avec Québec sur cinq éléments
Par La Presse Canadienne
La FIQ repart au combat cette semaine, vraisemblablement dès mercredi, dans le but de finaliser la négociation pour ses 80 000 membres, à la suite du rejet de l'entente de principe par ceux-ci.
Le conseil fédéral extraordinaire de la FIQ s'est réuni, lundi, pour préciser le mandat de négociation, avec cinq priorités. Ces priorités ont été établies après une tournée des syndicats locaux, qui ont expliqué ce qui avait cloché dans l'entente de principe, pourquoi les membres l'avaient rejetée à 61 %.
Au premier chef du mécontentement des membres: les déplacements forcés d'infirmières, la «mobilité» attendue d'elles par Québec, qui veut pouvoir les déplacer d'unités de soins, voire d'établissements, selon les besoins.
Les infirmières veulent de la stabilité; elles «ne veulent pas être utilisées comme des pions», a rapporté en entrevue mardi Jérôme Rousseau, vice-président de la FIQ et coresponsable de la négociation.
Non loin derrière: le traitement des membres à temps partiel, qui estiment ne pas bénéficier suffisamment de certains avantages, comme des primes, au même titre que ceux à temps complet.
«Peut-être demain, sous toute réserve, qu'on va retourner à la table de négociations pour présenter notre analyse du rejet et, justement, quelles demandes on souhaite bonifier dans l'entente de principe», a résumé M. Rousseau.
Il n'est pas question de moyens de pression à court terme, puisque la FIQ relance d'abord sa négociation avec Québec, a indiqué M. Rousseau.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne
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