Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Ministre du Travail, Jean Boulet

Le gouvernement Legault veut limiter la durée des grèves et des lock-out

durée 12h00
19 février 2025
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Un bras de fer se dessine entre Québec et les syndicats: le ministre du Travail, Jean Boulet, vient de déposer un projet de loi pour limiter la durée des grèves et des lock-out. Les secteurs de la santé et de la fonction publique sont exclus de la pièce législative.

Avec ce projet de loi, Québec veut éviter que les services à la population ne «soient affectés de manière disproportionnée». Trois critères seront pris en compte: «la sécurité sociale, économique ou environnementale».

Pour y arriver, le gouvernement peut tout d’abord déterminer par décret qu’un syndicat et un employeur ont 15 jours pour déterminer les services qui doivent être maintenus. Après ce délai, c’est le Tribunal administratif du travail (TAT) qui décidera.

Dans un deuxième temps, le projet de loi donne le pouvoir au ministre du Travail «s’il estime qu’une grève ou un lock-out cause ou menace de causer un préjudice grave ou irréparable à la population» de nommer un arbitre qui pourra y mettre fin et déterminer les conditions de travail des salariés. Les secteurs public et parapublic ne sont pas assujettis à ce pouvoir.

Avant même le dépôt du projet de loi, des syndicats sont montés aux barricades.

«Au-delà des belles intentions du ministre Boulet, il faut appeler un chat un chat: en voulant modifier ainsi le Code du travail, le ministre veut se servir de l’appareil gouvernemental comme paravent afin d’avoir la possibilité de faire essentiellement la même chose que son homologue fédéral: intervenir dans les conflits de travail», indiqué la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

«C'est précisément faute de sécurité économique, sociale et environnementale que les travailleuses et les travailleurs doivent recourir à la grève. Que le ministre du Travail s'arroge le pouvoir de la limiter par décret ne bénéficiera ni à celles et ceux qui tiennent les services publics à bout de bras, ni à la population qui en a besoin», a, pour sa part, affirmé le président de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux, Robert Comeau.

Thomas Laberge, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Alerte: les libéraux survivent à un deuxième vote de confiance

Le gouvernement libéral minoritaire a survécu à un deuxième vote de confiance sur le budget, vendredi après-midi, les conservateurs ayant voté contre une motion du Bloc québécois visant à le rejeter. La Chambre des communes a enregistré un vote de 307 voix contre la motion du Bloc et de 30 voix pour. Plus de détails à venir.

Publié hier à 9h00

Loi 2: les spécialistes demandent à la Cour de confirmer l'interprétation du PGQ

Revirement de situation, jeudi, en Cour supérieure à Montréal, alors que la demande de sursis provisoire des médecins spécialistes, qui cherchaient à faire suspendre des dispositions de la loi 2 du ministre Christian Dubé, n’a jamais été abordée. Avant même que ne commence la débat, l’avocat de la Fédération des médecins spécialistes du Québec ...

Publié le 6 novembre 2025

Les accès à la résidence permanente pour raisons humanitaires se resserrent

Le gouvernement fédéral réduit le nombre de places disponibles dans ses programmes de résidence permanente pour réfugiés pour l'an prochain. Le plan actualisé des niveaux d'immigration prévoit 49 000 places pour les réfugiés souhaitant obtenir la résidence permanente en 2026, contre environ 58 000 cette année. Le Conseil canadien pour les ...