Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Prochain scrutin de 2026

Fiasco SAAQclic: François Legault veut des réponses avant les élections

durée 11h00
4 mars 2025
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le premier ministre François Legault veut que les conclusions de l’enquête publique indépendante sur le fiasco SAAQclic soient connues avant le prochain scrutin de 2026.

«Pour moi, c'est clair que ça doit être avant la prochaine élection. Il faut que les Québécois sachent si on a quelque chose à se reprocher ou non», a-t-il affirmé lundi en entrevue à Radio-Canada.

Le premier ministre souhaite que le mandat de l’enquête soit limité au projet SAAQclic — dont les coûts ont explosé à 1,1 milliard de dollars — et non pas à l’ensemble des projets informatiques du gouvernement, justement pour qu’elle se fasse plus rapidement.

«La Presse» rapportait dimanche que le ministère du Conseil exécutif, qui relève de François Legault, avait eu une mise à jour du projet SAAQclic en novembre 2022, soit quelques mois avant son lancement qui a viré en fiasco. Le cabinet du premier ministre a indiqué à «La Presse» que François Legault n’avait pas assisté à la rencontre.

En entrevue avec Patrice Roy, le premier ministre a assuré qu’il n’était pas au courant qu’il y aurait des dépassements de coûts ni de longues files d’attente devant les bureaux de la société d’État lors du lancement de SAAQclic en février 2023. «Jamais on m’a dit : 'ça va être la catastrophe'», a-t-il affirmé.

«Aucune raison de ne pas avoir confiance»

Le fiasco à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a dominé les échanges à l’Assemblée nationale depuis le dépôt du rapport explosif de la vérificatrice générale qui faisait état d’un dépassement de coûts d’au moins 500 millions $.

Le gouvernement Legault s’est défendu, affirmant avoir été berné.

La semaine dernière, «Le Devoir» et «Le Journal de Québec» ont rapporté que des conversations avaient eu lieu dès 2022 entre le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire, et la SAAQ, puis qu’un arrêté ministériel avait été signé permettant à la société d'État de morceler un dépassement de 222 millions $ afin qu’il passe sous le radar.

M. Caire a démissionné jeudi, affirmant qu’il était devenu une «distraction qui nuisait» à son gouvernement. Il a malgré tout soutenu n’avoir rien à se reprocher, «hormis de ne pas avoir été assez méfiant».

Samedi, le «Journal de Québec» rapportait que la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, s'était elle aussi fait présenter un état des lieux du projet SAAQclic en novembre 2022.

Lundi en entrevue à RDI, François Legault a affirmé qu’il n’avait «aucune raison de ne pas avoir confiance» en ses ministres.

«Ce qu'on me dit, c'est qu'il y a eu effectivement des réunions de mises à jour, mais, que dans ces réunions-là, ce n'est pas sorti qu'il y avait des gros problèmes», a-t-il expliqué.

«C'est pour ça que je dis : 'On fait une enquête publique.' Moi, je pense qu’on va conclure que j'ai raison. Mais si jamais on apprend qu'il y a des gens qui n'ont pas été imputables, qui n'ont pas été responsables, ils vont payer le prix, je vous garantis», a-t-il ajouté.

Thomas Laberge, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Tension avec la FTQ: le ministre Boulet évite de jeter de l'huile sur le feu

Le ministre du Travail, Jean Boulet, a évité de jeter de l'huile sur le feu, mercredi, au lendemain d'une comparution tumultueuse de la FTQ lors des consultations particulières sur son projet de loi sur la gouvernance syndicale. La présidente de la FTQ, Magali Picard, avait notamment affirmé que le ministre était «innocent ou faisait l'innocent» ...

Publié hier à 15h00

La FQM déplore que le Fonds vert serve à rembourser la dette

La Fédération québécoise des municipalités (FQM) déplore que le gouvernement Legault compte utiliser les 1,8 milliard $ de surplus cumulés du Fonds d’électrification et de changement climatique pour rembourser la dette. La décision du gouvernement d’utiliser une partie du «Fonds vert» à d’autres fins que la lutte aux changements climatiques ...

Publié le 25 novembre 2025

Transplant Québec craint des impacts si le PL7 va de l'avant avec sa dissolution

Transplant Québec craint que sa dissolution, qui est prévue dans le projet de loi 7, n'entraîne une perte de donneurs d'organes, des ruptures de services et même une hausse de décès évitables. L'organisme demande à Québec de revenir sur sa décision. Plus précisément, Transplant Québec demande de retirer du projet de loi 7 — «Loi visant à réduire ...