Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Deux fois par an

Dans la nuit du 3 au 4 novembre, il faudra reculer l’heure partout au Québec

durée 15h00
3 novembre 2018
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Marie-Claude Pilon
email
Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Depuis cent ans, soit 1918, il existe une tradition au Québec qui veut que l’on change l’heure deux fois par année. On avance l’heure au printemps à l’approche de l’été et on la recule à l’aube de l’hiver. Cette année, c’est dans la nuit du 3 au 4 novembre, on gagnera une heure de sommeil.

La coutume veut que l’on avance ou recule les horloges de la maisonnée à 2h du matin. Cependant, plusieurs se prêtent à cet exercice avant de se mettre au lit. Notons que les téléphones cellulaires et autres appareils connectés aux satellites de télécommunication s’ajusteront au nouvel horaire par eux-mêmes.

Mais d’où vient cette tradition centenaire? Elle est née au cours de la Première Guerre mondiale. À l’époque, la Chambre des Communes du Canada a adoptera Loi concernant l’utilisation de la lumière du jour. Son objectif? Économiser l’électricité et maximiser la période d’ensoleillement.

Cette loi a été en vigueur de nombreuses décennies avant d’être modifiée en 2006. À ce moment, le Canada a entériné la Loi sur le temps légal. Celle-ci visait à normaliser l’heure entre le Canada et les États-Unis. Pourquoi? Car ceux-ci venaient d’adopter l’Energy Policy Act of 2005 ayant pour mission d’économiser l’énergie dans un but environnemental.

Depuis la dernière décennie, la période d’heure avancée est plus longue puisqu’on avance l’heure 4 ou 5 semaines plus tôt. Auparavant, on avance l’heure le premier dimanche d’avril alors que maintenant, cette opération est effectuée le deuxième dimanche de mars.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 9h00

Crises sociales: les actrices et acteurs du travail social font front commun

De nombreux acteurs des services sociaux du Québec ont fait front commun pour dénoncer un contexte sociétal caractérisé par de multiples crises sociales, écologiques, économiques, démographiques et climatiques, dans le cadre du sommet des premiers États généraux du travail social en 25 ans, tenu vendredi et samedi à Montréal. Les États généraux ...

19 avril 2024

Technologistes médicaux: une pénurie silencieuse qui crée des retards dans le réseau

Travailleurs de l'ombre et métier méconnu du public, les technologistes médicaux sont essentiels pour traiter les patients. Toutefois, une «pénurie critique» de technologistes sévit présentement au Québec, ce qui engendre des retards dans le réseau de la santé.  Les analyses effectuées par les technologistes médicaux permettent au médecin de ...

19 avril 2024

Les besoins en psychologues seront comblés en 2026, estime le ministre Carmant

Les besoins en psychologues dans le réseau de la santé seront pourvus dans deux ans, selon les estimations du ministre des Services sociaux, Lionel Carmant.  Lors de l’étude des crédits budgétaires, jeudi, il a expliqué qu’il y avait 2271 psychologues actuellement dans le réseau et que les besoins se situaient à 2340, pour cette année, donc un ...