Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Statistique Canada

Une perte de revenus assurée pour les diplômés des cinq prochaines années

durée 09h00
29 juillet 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
François Provost
email
Par François Provost, Journaliste

Une étude publiée aujourd’hui par Statistique Canada dévoile que les jeunes, qui obtiendront leur diplôme dans les cinq prochaines années subiront, des pertes de revenu en raison du ralentissement économique provoqué par la COVID-19.

L’étude présente quelques scénarios possibles en faisant varier le taux de chômage pour évaluer l’impact potentiel sur les revenus des jeunes diplômés. 

En raison de la pandémie de COVID-19, le taux de chômage des 15 à 24 ans au Canada a atteint, en mai dernier, le sommet historique de 29,4%. À titre comparatif, il était, avant la pandémie, à 10,3%.

Scénarios possibles

Dans le pire des cas, les jeunes diplômés pourraient perdre de 23 000 $ à 44 000 $ en revenu au cours des cinq prochaines années si le taux de chômage annuel des jeunes atteint 28,0 % cette année. Cela représente des pertes de 4 600 $ à 8 800 $ par année.

Avec un taux de chômage de 19,0 %, les pertes de revenu pourraient être beaucoup plus modestes et se situer autour de 8 000 $ à 15 000 $ sur les cinq prochaines années (ce qui représente environ 1 600 $ à 3 000 $ par année).

Pour le scénario le plus optimiste, où l’économie reprendrait rapidement et que le taux de chômage des jeunes reviendrait autour de 16,0 %, Statistique Canada estime que les jeunes diplômés, autant ceux du niveau secondaire que ceux du niveau postsecondaire, auraient près de 1200$ de moins dans leur poche par année.

Des pertes plus prononcées pour les femmes

Malheureusement, peu importe le scénario qui se concrétisera dans les faits, l’étude révèle que les titulaires d'un diplôme d'études postsecondaires de sexe féminin de cette année pourraient subir, au cours des cinq prochaines années, des pertes de revenu plus prononcées que leurs homologues de sexe masculin.

À titre d'exemple, si le taux de chômage chez les jeunes s'établit à 28,0 % cette année, les bachelières pourraient perdre 43 674 $ sur une période de cinq ans, alors que leurs homologues de sexe masculin perdraient 27 887 $.

Les études supérieures peuvent aider

Les études supérieures pourraient aider les jeunes qui choisissent de poursuivre leurs études à traverser la crise économique. Bien qu'il soit possible que les diplômés du niveau secondaire perdent moins de revenus en dollars que les diplômés du niveau postsecondaire, ces pertes potentielles représentent une plus grande part de leur revenu, puisque le revenu moyen des diplômés du secondaire est considérablement moins élevé que celui des diplômés du niveau postsecondaire. 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 15h00

L'opinion des Canadiens à l'égard des États-Unis rejoint celle à l'égard de la Chine

Après des mois de droits de douane et de moqueries de la part du président américain, Donald Trump, un nouveau sondage suggère que le pourcentage de Canadiens ayant une opinion favorable des États-Unis a diminué et est désormais comparable à celui des Canadiens ayant une opinion positive de la Chine. L’enquête du Pew Research Center indique qu’un ...

Publié à 12h00

Des avis concernant la qualité de l'air et la chaleur restent en vigueur au pays

Des avis météorologiques spéciaux sur la qualité de l'air causés par la fumée des feux de forêt restent en vigueur dans de nombreuses régions du pays, et à certains endroits, la chaleur est aussi de la partie. Une grande partie du centre du Canada, du Manitoba et de la Saskatchewan a été placée sous alerte ou avertissement spécial concernant la ...

Publié hier à 12h00

Les Québécois repensent leur consommation d’alcool, révèle un portrait des habitudes

Les Québécois repensent leur consommation d’alcool, non pas pour se priver, mais pour mieux choisir. C’est ce que révèle «l’Indice A3», qui brosse le portrait des habitudes et des préférences des consommateurs grâce aux résultats d’un sondage Léger commandé par A3, un regroupement de 85 agences de vins, de bières et de spiritueux. «Les habitudes ...