Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Une mairesse de Saguenay, qui est aussi coiffeuse et propriétaire d’un salon, affirme qu’ils sont sécuritaires

Une pétition demande la réouverture permanente des salons de coiffure

durée 13h00
19 janvier 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Jean-Francois Desbiens
email
Par Jean-Francois Desbiens, Journaliste

La mairesse de Saint-David-de-Falardeau au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Catherine Morissette, qui est également coiffeuse et propriétaire d’un salon, a lancé une pétition en ligne demandant une réouverture permanente des salons de coiffure au Québec.

Mme Morissette interpelle directement le premier ministre François Legault qui les a fermés le 25 décembre dernier en les incluant dans les services non essentiels.

La mairesse estime qu’au contraire, les salons de coiffure sont essentiels au bien-être des gens.

Elle affirme également qu’ils sont sécuritaires, que toutes les mesures nécessaires sont prises pour éviter des cas de COVID-19 et que des emplois sont en jeu.

Voici le texte de la pétition :

Tous les coiffeurs de nos salons ainsi que la clientèle portent le masque lors d’un rendez-vous. Certains salons demandent d’appeler ou de texter leur coiffeur pour annoncer leur arrivée, et ce, sans bouteille d’eau, sans bourse et sans nourriture. Seulement le cellulaire ou la tablette en main sont acceptés. D’autres salons remplissent un questionnaire écrit ou verbal et prennent la température.

À l’arrivée de nos clients, ceux-ci se désinfectent les mains. Nous offrons un cabaret à chacun pour déposer leurs effets personnels pour éviter tout contact. Les manteaux sont soit dans des sacs de plastique ou bien dans des bacs, qui sont par la suite désinfectés. Nos lavabos, chaises, comptoirs sont désinfectés après chaque passage.

Nous avons même ajouté un système qui nous rappelle que les places, tables et lavabos sont déjà prêts pour l’autre client(e) qui se présente. Les capes et sarraus sont à usage unique pour chaque personne.

La clientèle se désinfecte les mains, car à chaque poste de travail, il y a une bouteille de désinfectant. Les coiffeurs sont dans une bulle qui les sépare de l’autre poste de travail, soit par des plexiglas, mur autoportant ou même par de belles grandes affiches du plafond au plancher. Les clients n’ont aucun contact entre eux.

La désinfection est devenue un automatisme dans les salons de l’entrée à la sortie. Nous surveillons à ce que la clientèle respecte notre lieu de travail et jusqu’à maintenant, tous ont toujours très bien respecté les mesures.

Dès que la clientèle quitte le poste de travail du coiffeur, nous commençons la désinfection. La table, chaise, bras de chaise, cabaret, etc. Nous nous assurons que tout soit parfait. Nous sommes très aseptisés.

Tout comme chez les massothérapeutes, les kinésiologues, les orthothérapeutes, nous sommes autant vigilants. La différence c’est que nous, sommes fermés. Pourquoi ?

La pétition, qui a été signée par plus de 950 personnes au moment d’écrire ces lignes, est accessible à l’adresse suivante : https://www.mesopinions.com/petition/politique/reouverture-permanente-salons-coiffure/122975

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

La FPJQ part en croisade contre les faux médias sans journalistes propulsés par l'IA

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) lance une première salve contre les faux médias en ligne propulsés par l’intelligence artificielle (IA) dont le contenu n’est soumis à aucune règle déontologique ou éthique. «On a vu l'apparition de médias en ligne qui, essentiellement, ce qu'ils font, c'est qu'ils reprennent le ...

Publié hier à 12h00

Soins intensifs: la voix des proches est cruciale, montre une étude

Des patients hospitalisés aux soins intensifs ont connu un plus grand nombre de jours sans délire quand on leur a fait entendre un enregistrement de la voix de leurs proches, ont constaté des chercheurs américains. Plus précisément, il s'agissait de patients qui avaient besoin d'une ventilation mécanique et à qui on a fait entendre, une fois par ...

Publié le 6 novembre 2025

GES: Atteindre la cible de 2030 coûterait 38 milliards $ au Québec

Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) selon la cible prévue pour 2030 coûterait 38 milliards $ au Québec. C'est ce que conclut un document déposé jeudi par le ministre de l'Environnement, Bernard Drainville, pour fins de consultations. Le gouvernement doit en effet tenir des consultations à l'Assemblée nationale dans les ...