Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Suite aux décès de Norah, Romy et Martin Carpentier

La Sûreté du Québec prend acte des recommandations du Bureau du coroner

durée 09h00
4 novembre 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Léa Arnaud
email
Par Léa Arnaud, Journaliste

La Sûreté du Québec prend acte et accueille favorablement le résultat des investigations, ainsi que des recommandations contenues dans les rapports élaborés par la coroner, Me Sophie Régnière, au sujet des décès de Norah, Romy et Martin Carpentier.

À cet effet, l'organisation a émis un communiqué de presse présentant les différentes mesures qui ont justement été mises en œuvre depuis l’automne 2020, dans le but d’améliorer le fonctionnement des dossiers de disparition d’enfants à l’avenir.

« D’entrée de jeu, la Sûreté réitère sa volonté d’améliorer continuellement ses pratiques et de travailler de concert avec ses multiples partenaires, dans l’intérêt de la population et en toute transparence. À cet égard, diverses actions entreprises proactivement par la Sûreté, dès les semaines qui ont suivi les événements tragiques survenus à Saint-Apollinaire en juillet 2020, ont permis de répondre, en grande partie, aux recommandations qui lui sont adressées par la coroner aujourd’hui », a assuré l’inspecteur-chef Patrice Cardinal, directeur des communications et des relations internationales à la Sûreté du Québec.

Alertes AMBER et communications d’urgence
Premièrement, le plan d’opération des alertes AMBER a été révisé et mis à jour en fonction des constats et de l’expérience acquise en juillet 2020. Plus précisément, l’évaluation de la présence des trois critères de déclenchement de l’alerte AMBER est désormais réalisée avec une plus grande flexibilité, que sont :

1. Le service de police a des motifs raisonnables de croire qu’un enfant (une personne de moins de 18 ans) a été victime d’un enlèvement;

2. Les circonstances entourant l’enlèvement indiquant que l’enfant risque de subir des lésions corporelles graves ou qu’il est en danger de mort;

3. Le service de police possède suffisamment de renseignements descriptifs sur l’un ou plusieurs des éléments suivants : l’enfant, le suspect, le moyen de transport utilisé, qui permettent de croire que la diffusion immédiate de l’alerte aidera à retracer l’enfant.

Le premier critère, soit l’enlèvement d’un enfant, est désormais interprété en considérant davantage le contexte entourant le départ du parent ou du tuteur, notamment son comportement et son état psychologique. La vulnérabilité et la dépendance de l’enfant face au parent ou au tuteur sont également des éléments qui seront davantage considérés.

« Il est à noter que les trois critères conduisant au déclenchement d’une alerte AMBER sont les mêmes pour toute l’Amérique du Nord. Toutefois, la Sûreté du Québec sera plus flexible dans l’application des critères, tout en veillant à préserver l’effet de rareté recherché. Le tout visant à assurer une vigilance de la population lors de ce déclenchement », a précisé l’inspecteur-chef Patrice Cardinal.

Deuxièmement, le protocole de communication lors du déclenchement d’une alerte AMBER a été revu et adapté, tout en tenant compte des spécificités du système employé par le Centre des opérations gouvernementales (COG) du ministère de la Sécurité publique (MSP), ce qui permettra de sauver de précieuses minutes dans le délai requis pour diffuser une alerte.

En outre, le Service des communications procède, plusieurs fois par année, à des tests de déclenchement de l’alerte AMBER avec le COG. Ces exercices permettent non seulement de garder le niveau de vigilance des employés, mais également d’identifier les améliorations pouvant être apportées.

Concertation avec les partenaires provinciaux et fédéraux
En ce qui concerne plus spécifiquement la recommandation sur la collaboration avec des partenaires provinciaux et fédéraux, la Sûreté, par l’entremise de l’équipe de coordination des disparitions et des enlèvements (CDE), entretient déjà de nombreux liens avec de tels partenaires. À titre d’exemple, la Gendarmerie Royale du Canada (GRC), une fois informée du déclenchement d’une alerte, est responsable de faire le lien avec des partenaires comme les Services frontaliers Canada et la Garde côtière du Canada.

Enfin, concernant la recommandation portant sur l’élaboration d’une directive conjointe sur l’interprétation donnée au cadre législatif entourant le partage d’informations en contexte d’urgence, la Sûreté ne peut y être que favorable et collaborer, le cas échéant, aux travaux du MSP.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 15h00

La FPJQ part en croisade contre les faux médias sans journalistes propulsés par l'IA

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) lance une première salve contre les faux médias en ligne propulsés par l’intelligence artificielle (IA) dont le contenu n’est soumis à aucune règle déontologique ou éthique. «On a vu l'apparition de médias en ligne qui, essentiellement, ce qu'ils font, c'est qu'ils reprennent le ...

Publié à 12h00

Soins intensifs: la voix des proches est cruciale, montre une étude

Des patients hospitalisés aux soins intensifs ont connu un plus grand nombre de jours sans délire quand on leur a fait entendre un enregistrement de la voix de leurs proches, ont constaté des chercheurs américains. Plus précisément, il s'agissait de patients qui avaient besoin d'une ventilation mécanique et à qui on a fait entendre, une fois par ...

Publié hier à 15h00

GES: Atteindre la cible de 2030 coûterait 38 milliards $ au Québec

Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) selon la cible prévue pour 2030 coûterait 38 milliards $ au Québec. C'est ce que conclut un document déposé jeudi par le ministre de l'Environnement, Bernard Drainville, pour fins de consultations. Le gouvernement doit en effet tenir des consultations à l'Assemblée nationale dans les ...