Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Virus du papillome humain

Québec a rattrapé le retard dans la vaccination des jeunes contre les VPH

durée 18h00
3 mars 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Pendant que l'on s'affairait à vacciner la population contre la COVID-19, les autres campagnes de vaccination ont été mises sur pause. Mais dans le cas du VPH, Québec annonce avoir déjà rattrapé son retard.

Alors que l'on s'apprête à souligner la journée internationale de sensibilisation au virus du papillome humain (VPH), le 4 mars, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a confirmé à La Presse Canadienne que l'opération de rattrapage est terminée.

En 2020, le Québec a commencé à administrer une dose de vaccin contre les VPH aux élèves de 4e année du primaire et une deuxième dose aux élèves de 3e secondaire.

Or, avec l'arrivée de la pandémie en mars 2020, la vaccination a été immédiatement mise sur pause.

Puis, une opération de rattrapage a été lancée afin de vacciner les jeunes ayant raté leur rendez-vous avec l'immunisation contre les VPH, dont on recense plus de 200 types différents.

Selon les données transmises par le MSSS, la couverture vaccinale pour l'année scolaire 2021-2022 est évaluée à 80 % pour les élèves de 4e année du primaire et les élèves de 3e secondaire.

Ce sont toutefois les cohortes 2019-2020 et 2020-2021 qui ont fait l'objet d'une opération de rattrapage. Elle semble s'être avérée très efficace puisque les taux de couverture atteignent 75,5 % (2020-2021) et 76 % (2019-2020) chez les jeunes de 3e secondaire.

Les données sont encore meilleures pour les élèves de 4e année du primaire avec des taux de vaccination de 85,9 % (2019-2020) et 84,2 % (2020-2021).

Le calendrier de vaccination en vigueur prévoit que les jeunes du primaire reçoivent d'abord une dose du vaccin GardasilMD 9. Puis, 60 mois plus tard, en 3e année du secondaire, ils reçoivent une dose du vaccin CervarixMD.

Ces vaccins sont administrés aux filles et aux garçons. D'après les informations disponibles sur le portail de l'Institut national de santé publique, la plupart des types de VPH «ne s’accompagnent d’aucun signe visible», alors que d'autres peuvent notamment provoquer des verrues génitales.

«Les types de VPH les plus mortels peuvent être la cause de différents cancers, parmi lesquels les cancers du col de l’utérus, de l’anus, de l’oropharynx, du pénis, de la vulve et du vagin», prévient-on.

Il est également possible d'être atteint du VPH sans présenter de signes visibles, mais éventuellement développer un cancer lié au virus.

Ces virus se transmettent lors de relations sexuelles. La vaccination constitue le meilleur moyen de protection auquel s'ajoute le port du condom.

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Ugo Giguère, La Presse Canadienne

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

Protection des données personnelles par Facebook: la Cour suprême entendra la cause

Ce sera finalement à la Cour suprême de trancher si Facebook/Meta a bel et bien obtenu un consentement valable de ses utilisateurs pour le partage de leurs données personnelles. Le plus haut tribunal a annoncé jeudi qu’il entendra l’appel logé par Meta et tranchera entre deux visions, soit celle de la Cour fédérale, qui avait donné raison au ...

Publié le 10 juin 2025

Québec ne contestera pas un jugement sur les frais de scolarité des non-Québécois

Québec annonce qu'il ne contestera pas le jugement de la Cour supérieure qui annule la hausse des frais de scolarité universitaires pour les étudiants provenant de l'extérieur de la province. Le gouvernement Legault ne recule pas pour autant. Le cabinet de la ministre de l'Enseignement supérieur affirme que Québec n'est pas tenu de garantir ...

Publié le 9 juin 2025

Les aînés chutent souvent chez eux et risquent ainsi le pire

Ce n’est pas parce qu’elle est autonome qu’une personne aînée est en parfaite sécurité dans sa demeure, le principal danger qui la guette étant de faire une chute, surtout au lever. Un nouveau rapport dévoilé lundi par la santé publique du CIUSSS du Centre-Sud de l’Île-de-Montréal nous apprend que les chutes de personnes de 60 ans et plus se ...