Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS)

La FMOQ s'inquiète des postes vacants en résidence de médecine familiale

durée 15h00
22 mars 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

La popularité de la médecine familiale continue de décroître auprès des étudiants du Québec. Selon les données du Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS), 91 postes de résidents en médecine de famille demeurent vacants à l'issue du premier tour de jumelage. 

Le CaRMS est l’organisme pancanadien qui assigne aux finissants en médecine une spécialité pour leur résidence. Les résultats de cette année montrent aussi que seulement six postes de résidents en médecine spécialisée demeurent vacants. Autrement dit, plus de 90 % de l'ensemble des postes de résidence en médecine non pourvus dans la province sont en médecine familiale. 

«Ça ne me surprend pas, mais ça m’attriste profondément. C’est une grande déception», a commenté en entrevue le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), le Dr Marc-André Amyot.

Selon la FMOQ, depuis 12 ans, il y a près 600 postes de formation en médecine familiale qui n’ont pas été pourvus. «Ça, c’est 600 médecins qui ne seront pas disponibles pour donner des services aux Québécois pour les 30 prochaines années. C’est catastrophique», s'inquiète Dr Amyot. 

Il est à prévoir que des postes en résidence de médecine familiale seront pourvus au deuxième tour de jumelage. L'an passé par exemple, 26 postes ont été pourvus entre le premier et le deuxième tour, passant de 99 à 73 places vacantes. 

«Il faudra voir à la fin du deuxième tour combien il en reste de libres et là on saura si on réussit à combler les départs», a dit le Dr Amyot. Il a fait valoir que 25 % des médecins de famille au Québec ont plus de 60 ans et que chaque année il y a de plus en plus de départs. 

Il s'inquiète de voir que le réseau public a perdu une quarantaine de médecins de famille depuis un an, ce qui s'ajoute à la pénurie effective de plus de 1200 médecins de famille. 

«On voit actuellement les difficultés d’accès (à un médecin de famille) et tout cela est le reflet d’une pénurie sévère de médecins de famille. Et si on ne corrige pas la situation, la pénurie ne s’améliorera pas, elle va se détériorer», alerte le président de la FMOQ. 

Selon lui, il faut en priorité corriger les écarts de rémunération entre les médecins de famille et les autres spécialistes. Il estime aussi que le gouvernement provincial doit éliminerles mesures législatives qu'il juge coercitives et s'attaquer davantage à la lourdeur administrative et à la surcharge de travail. 

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Katrine Desautels, La Presse Canadienne

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 18h00

Le télétravail réduit les émissions de GES des fonctionnaires, selon une étude

Une nouvelle étude basée sur une vaste enquête menée auprès de fonctionnaires fédéraux suggère que le télétravail est associé à une réduction des émissions de GES. Un aspect écologique du télétravail qui réjouit le syndicat qui conteste la directive fédérale obligeant les fonctionnaires à se rendre plus souvent au bureau. L'analyse des chercheurs ...

durée Hier 14h00

Plus de 80 % des optométristes se retireront de la RAMQ dès le 22 novembre

La majorité des optométristes du Québec se retireront de la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) à compter du 22 novembre, ce qui fait en sorte que les patients couverts par le régime public devront payer pour obtenir les services. L'Association des optométristes du Québec (AOQ) a annoncé mercredi matin que 85 % de ses membres ont décidé ...

durée Hier 12h00

La Banque du Canada abaisse son taux directeur à 3,75%

La Banque du Canada a annoncé ce matin qu'elle abaisse le taux directeur de 50 points de base, pour le faire passer à 3¾ %. Il s'agit d'une quatrième diminution consécutive depuis le début de l'année. La banque centrale continue de s’attendre à ce que l’économie mondiale progresse à un rythme d’environ 3 % au cours des deux prochaines ...