Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Seulement 10 feux ont été combattus, le plus petit nombre depuis 1984

La SOPFEU rapporte une baisse importante des feux de forêt au Québec le mois dernier

durée 16h00
5 juillet 2022
Jean-Francois Desbiens
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par Jean-Francois Desbiens, Journaliste

La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a combattu cours le mois dernier le plus petit nombre d’incendies recensés au Québec pour un mois de juin depuis que des données uniformes sont comptabilisées, soit 1984.

Seulement 10 feux ayant affecté une superficie de 0,1 hectare ont pris naissance dans la Zone de protection intensive. Il faut remonter à 2008 pour retrouver une année similaire avec 18 incendies.

Depuis les 10 dernières années, la moyenne des feux enregistrés en juin est de 87,7 sur une superficie de 10 007,7 hectares.

Le mois de juin a été ponctué par le passage régulier de plusieurs dépressions ayant balayé la province chaque semaine. Cela ne permettait pas aux combustibles de s’assécher entre deux passages de pluie.

Ces dépressions ont entraîné plus de pluie qu’à l’habitude sur presque toute la province, ainsi que des températures plus basses et des humidités relatives plus élevées que les normales de saison.

Les causes d’incendies répertoriées sont attribuables, dans une proportion de 90%, au facteur humain.

Activités récréatives

La SOPFEU note également que dans 40% des cas, ces incendies ont été allumés dans le cadre d’activités récréatives.

Dans la Zone nordique, l’organisme a recensé 12 incendies survenus au cours du mois de juin. Rappelons que dans cette zone, la SOPFEU assure une surveillance, mais qu’elle ne combat que les incendies qui menacent des communautés ou des infrastructures stratégiques.

Seulement deux de ces incendies ont fait l’objet d’activité de suppression du feu.

Prudence en période estivale

La SOPFEU rappelle que l’arrivée de l’été marque le retour de certaines activités récréatives comme la pêche, la randonnée et le camping. La prudence est de mise lorsque le feu est utilisé pendant ces activités en forêt.

Bon an mal an, les feux de camp sont responsables d’environ 60 incendies de forêt.

Pour éviter une telle situation, la SOPFEU recommande d’utiliser un foyer muni d’un pare-étincelles ou de faire son feu de camp dans un endroit bien dégagé, sur un sol de terre battue, de sable ou de gravier ne contenant aucune matière combustible.

Il est également recommandé de garder de l’eau à proximité pour éteindre son feu de camp.

Avant de quitter les lieux, il faut s’assurer d’éteindre le feu complètement avec de l’eau ou du sable. Il faut bien remuer les cendres et recommencer au besoin jusqu’à ce qu’il soit possible de toucher les cendres avec la main.

Si le danger d’incendie varie d’élevé à extrême ou s’il y a du vent, il vaut mieux s’abstenir de faire un feu afin d’éviter qu’il se propage à la forêt environnante.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


LHJMQ: la ministre Isabelle Charest reste prudente sur le rapport

La ministre québécoise du Sport, Isabelle Charest, a rappelé mercredi qu’elle n’avait pas le pouvoir d’imposer un changement de gouvernance au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).  La ministre croit tout de même qu’il y a des changements à faire au sein du conseil d’administration de la ligue et qu’il devrait être plus ...

LHJMQ : un changement de culture et de gouvernance réclamé

Des changements de gouvernance et de culture importants doivent s’opérer au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), selon le rapport de la Commission de la culture et de l’éducation. Le rapport du comité, composé de plusieurs députés, demande à ce qu’on change la culture des initiations dans le milieu du hockey junior majeur. ...

IA: Yoshua Bengio prévient que la réglementation avance trop lentement

L'expert en intelligence artificielle (IA) Yoshua Bengio juge que la réglementation canadienne est sur la bonne voie, mais qu'elle progresse beaucoup trop lentement.  Le professeur de l'Université de Montréal soutient un projet de loi déposé à la Chambre des communes en juin dernier, qui adopte une approche plus générale, fondée sur des balises ...