Elles ne seront plus confiées au secteur privé
Rivière-du-Loup assurera elle-même les opérations à ses usines de traitement des eaux
La Ville de Rivière-du-Loup a annoncé ce lundi en conférence de presse sa décision de prendre en charge les opérations relatives au traitement de l’eau potable et des eaux usées, actuellement confiées au secteur privé.
En adoptant une résolution à cet effet lors de la séance du conseil municipal ce soir, la Ville confirme son intention de créer une équipe dédiée à ce service municipal d’importance, de manière à stabiliser les ressources humaines en place, consolider les connaissances acquises et uniformiser les pratiques.
« Ces opérations sont assurées par une entreprise privée depuis plusieurs années, explique le maire, Mario Bastille. Ce partenariat nous a permis de maintenir une qualité exceptionnelle d’eau potable, pour laquelle nous avons reçu de nombreuses distinctions, en plus de générer des économies considérables. Toutefois, le temps est venu de revoir nos façons de faire; il est jugé préférable, à ce moment-ci, de confier les opérations de nos installations à des employés qualifiés qui viendront intégrer nos propres équipes et nous aider à maintenir très haut nos standards de qualité. »
Depuis 2010, c’est Aquatech, une filiale du groupe Helios, qui exploite les usines de traitement pour le compte de la Ville. Après deux renouvellements de l’entente de service, en 2015 et 2018, ainsi qu’une prolongation de contrat de deux mois, plus récemment, la Ville désire changer son mode de gestion en prenant en charge les opérations quotidiennes à même son personnel.
Expertise cruciale
À l’instar d’autres municipalités, comme Saint-Henri, tout près de Lévis, qui a fait le même constat il y a quelques années, les connaissances fines découlant de ce type d’expertise et leur maintien au sein du Service technique et de l’environnement sont jugées cruciales par la Ville.
« La situation actuelle de plein emploi contribue au phénomène du roulement de personnel dans toutes les sphères de l’économie. Pour nous prémunir d’éventuels contrecoups, nous pensons qu’il est opportun de combler nous-mêmes des postes pour créer des emplois stables, ici, chez nous à Rivière-du-Loup », termine le directeur du Service technique et de l’environnement (STE), Gérald Tremblay, ajoutant du même souffle que le taux de roulement chez les employés de son service est très bas, soit moins de 3 %.
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