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Demandeurs d'asile

Déménagement forcé: Legault est en train de faire l'unanimité contre lui

durée 15h00
3 octobre 2024
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Par La Presse Canadienne

L'idée émise par François Legault de forcer la moitié des 160 000 demandeurs d'asile présents au Québec à déménager dans d'autres provinces est en train de faire l'unanimité contre elle, autant à Québec qu'à Ottawa.

Non seulement le Parti québécois (PQ), Québec solidaire (QS) et le Parti libéral du Québec (PLQ) l'ont condamnée, mais le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, l'a aussi désapprouvée.

«Ottawa a le devoir de négocier de bonne foi avec Québec, mais au final, si quelque chose doit être forcé, c’est dans l’accueil par toutes les provinces, incluant les plus récalcitrantes, d’une part proportionnelle à leur population des demandeurs d’asile», a déclaré jeudi le chef bloquiste sur le réseau social X.

«C'est de la fabulation», a pour sa part dénoncé le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon, qui ne manquait pas d'épithètes pour dénoncer la position de M. Legault émise au cours de sa mission actuelle à Paris.

«Demandez-lui: avez-vous une opinion juridique qui vous fait penser que la GRC va débarquer chez le monde puis les télétransporter en Saskatchewan le lendemain? Demandez-lui c'est quoi l'opinion juridique qu'il est allé chercher au soutien de ça? C'est à nouveau de l'improvisation grotesque d'un premier ministre qui nuit plutôt qu'il aide.»

Questionné mercredi à savoir s'il lui serait possible d'obliger des provinces à accueillir des demandeurs d'asile d'accord pour être relocalisés, le ministre fédéral de l'Immigration, Marc Miller, n'a pas voulu s'avancer.

«Ce n’est pas quelque chose que je vais (dire) sur la place publique. On a plusieurs leviers qu’on peut utiliser, mais ce sont des discussions qu’on fait avec les provinces prenantes», a-t-il répondu.

Il a déploré l'approche de M. Legault, la jugeant «insensée, pas raisonnable», estimant que son propos pouvait même être vu comme étant «inhumain».

Sur X, M. Blanchet a appelé Ottawa et Québec à avoir «une discussion raisonnable, responsable et de bonne foi».

Émilie Bergeron et Patrice Bergeron, La Presse Canadienne

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