Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Obstruction des conservateurs

Le projet de loi offrant un congé de deux mois de TPS devrait être adopté jeudi

durée 09h00
28 novembre 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le projet de loi visant à créer un congé de deux mois de TPS devrait être adopté jeudi.

Celui-ci a été présenté à la Chambre des communes mercredi après-midi au nom de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, avec l'aide du NPD pour arrêter au moins temporairement le débat en raison de l'obstruction des conservateurs.

Le NPD a accepté de soutenir le projet de loi seulement après que Mme Freeland a dissocié la réduction de la TPS de la promesse d'envoyer 250 $ à la plupart des travailleurs canadiens au printemps.

Le NPD souhaite que cette prestation soit étendue aux retraités et aux personnes handicapées qui n'ont pas de revenu d'emploi.

Le député libéral Ryan Turnbull, secrétaire parlementaire de Mme Freeland, a déclaré lors du débat sur la législation que l'objectif était d'aider les Canadiens à faire face aux multiples chocs budgétaires provoqués par l'inflation élevée après la pandémie de COVID-19 et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement liées aux catastrophes climatiques.

Le congé touche des dizaines d'articles couramment achetés à Noël, notamment les vêtements et les jouets pour enfants, les jeux vidéo et les consoles, les arbres de Noël, les repas dans les restaurants et les traiteurs, le vin, la bière et les bonbons.

Le gouvernement indique qu'une personne dépensant 2000 $ pour de tels articles au cours de la période de deux mois économisera entre 100 et 260 $ selon la province où elle réside.

La différence s'explique par le fait que les quatre provinces de l'Atlantique et l'Ontario ont une taxe de vente harmonisée avec Ottawa, ce qui signifie que la totalité de cette taxe – 15 % dans les provinces de l'Atlantique et 13 % en Ontario – sera supprimée.

Les résidents des autres provinces n'économiseront que les 5 % de TPS, à moins que les gouvernements provinciaux décident de lever également leur taxe de vente.

Le Canada n'a pas pris de mesures compensatoires pour les pertes de recettes des provinces, comme l'a fait le gouvernement fédéral pour la TPS. Au niveau fédéral, cette mesure devrait coûter environ 1,6 milliard $.

L'Ontario a déclaré mercredi que la suppression de la partie provinciale de la taxe de vente harmonisée sur les articles coûterait environ 1 milliard $, même si plusieurs articles sont déjà exemptés de façon permanente de la partie provinciale de la TPS.

Les habitants de l'Alberta, où il n’y a pas de taxe de vente provinciale, réaliseront une économie de 5 %.

Jasraj Singh Hallan, porte-parole des conservateurs en matière de finances, a affirmé lors du débat de mercredi que la réduction de la TPS n'était «rien d'autre qu'un gadget bon marché et une mesure destinée à acheter les votes des Canadiens».

Le chef du NPD, Jagmeet Singh, espère que le projet de loi soit adopté jeudi, même si le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, le «déteste».

«Les néo-démocrates ne le laisseront pas gagner la bataille», a déclaré M. Singh.

Il a ajouté que le NPD souhaite que la TPS soit définitivement supprimée des produits de première nécessité et des factures mensuelles d'Internet, de téléphone et de chauffage domestique.

Les libéraux ont eu besoin de l'aide du NPD pour suspendre le débat sur une motion conservatrice qui a bloqué la Chambre des communes pendant près de deux mois. Les conservateurs ont refusé de mettre fin à ce débat tant que les libéraux n'auraient pas dévoilé les documents non expurgés sur les allégations de dépenses abusives d'un fonds fédéral pour les technologies vertes, aujourd'hui disparu.

Ce projet de loi est la première nouvelle législation à être débattue à la Chambre des communes depuis la fin du mois de septembre.

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


publié hier à 12h00

PL89: Boulet se dit ébranlé; Magali Picard nie tout appel à l'intimidation

Le ministre du Travail Jean Boulet se dit ébranlé et perçoit «des sentiments de peur des personnes qui peuvent être autour» de lui, à la suite des propos de la présidente de la FTQ, Magali Picard, au sujet de son projet de loi limitant le droit de grève. En entrevue à la radio du 98,5 FM jeudi matin, la présidente de la FTQ s'est fait demander ...

publié hier à 9h00

Le Québec envisage de supprimer cinq exemptions à l'Accord de libre-échange canadien

Le Québec veut éliminer des barrières commerciales interprovinciales en prenant des mesures qui réduiront les formalités administratives pour les entrepreneurs de pompes funèbres, les courtiers immobiliers et les propriétaires de chevaux de course. Le gouvernement Legault a annoncé mercredi qu'il envisageait de retirer au moins cinq de ses ...

publié le 18 mars 2025

SAAQclic: le PLQ réclame une 2e enquête de la Commission de l'Assemblée nationale

De retour à l'Assemblée nationale après deux semaines de relâche parlementaire, l'opposition libérale ramène le dossier SAAQclic à l'avant-scène. Son leader parlementaire, Monsef Derraji, plaidera mardi après-midi pour la tenue d'une autre enquête concernant un possible deuxième outrage au Parlement. Une enquête est déjà en cours à la ...