Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Déclaration de Pierre Poilievre

Les conservateurs aboliraient l'augmentation de l'impôt sur les gains en capital

durée 09h00
16 janvier 2025
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Un gouvernement fédéral du Parti conservateur annulerait la décision du gouvernement libéral actuel d'augmenter le taux d’inclusion du gain en capital à partir du seuil de 250 000 $.

Le chef conservateur, Pierre Poilievre, en a fait l'annonce jeudi matin. À son avis, cette mesure, qui était déjà une «mauvaise idée», devient «une pure folie» dans le contexte où le président désigné américain, Donald Trump, menace d'imposer des tarifs douaniers.

Selon M. Poilievre, cette «taxe libérale anti-emploi» punit injustement des entrepreneurs, des médecins et des agriculteurs qui sont déjà fortement imposés, tout en privant l'économie canadienne d'investissements potentiels.

Avant le 24 juin dernier, les Canadiens qui réalisaient des gains en capital, généralement lors de la vente d'un actif comme des actions ou un logement locatif, ne payaient de l'impôt que sur la moitié du profit.

Dans son budget du printemps dernier, le gouvernement a choisi d'augmenter ce taux d'inclusion aux deux tiers pour la portion dépassant les 250 000 $. La vente d'une résidence principale est toujours exemptée d'impôt.

Cette décision avait suscité des réactions négatives au sein du milieu des affaires et chez les associations qui représentent les médecins.

Lors d'un vote portant spécifiquement sur cette mesure fiscale, tenu en juin dernier à la Chambre des communes, le Parti conservateur est la seule formation politique à avoir voté contre.

M. Poilievre avait alors fait valoir qu'il s'agissait d'une «nouvelle taxe» qui allait «augmenter le coût de la nourriture (…), rendre les médecins moins disponibles, et (…) rendre les chèques de paie plus petits».

Le premier ministre Justin Trudeau avait répliqué que cette position des conservateurs démontrait qu'ils préfèrent «défendre des avantages pour les plus riches dans ce pays».

Avenir incertain

La mise en œuvre de la hausse de l'impôt sur les gains en capital se trouve dans un état incertain, en raison de la prorogation du Parlement jusqu'à la fin mars.

Le changement a d’abord été évoqué dans le dernier budget, mais il a ensuite été séparé du reste du plan financier dans un avis de motion de voies et moyens.

Cette motion n’a jamais reçu la sanction royale, parce que le Parlement s'est retrouvé dans l'impasse l’année dernière, lorsque les conservateurs ont commencé à faire de l’obstruction au sujet du fonds pour les technologies vertes du gouvernement.

La prorogation du Parlement efface l’ordre du jour parlementaire, ce qui signifie que les motions qui n’ont pas reçu la sanction royale devraient être réintroduites après la reprise des travaux de la Chambre des communes.

Ce processus pourrait être retardé ou complètement abandonné si les libéraux ne survivent pas à un vote de confiance largement attendu peu après le début d’une nouvelle session parlementaire, le 24 mars.

Malgré tout, l’Agence du revenu du Canada a indiqué qu’elle appliquerait les intentions du gouvernement.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 12h00

La Chambre des communes reprend ses travaux pour la session d'automne

La Chambre des communes reprend ses travaux lundi, alors que le premier ministre Mark Carney a indiqué que le déficit sera plus important que celui de l'an dernier, en raison notamment des droits de douane américains et de la réponse du gouvernement. Le premier ministre n'a pas communiqué de chiffre précis concernant le déficit prévu lors de son ...

Publié à 9h00

Au tour de l'ex-PDG de la SAAQ Nathalie Tremblay de livrer sa version des faits

C'est ce lundi que l'ex-PDG de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) Nathalie Tremblay livrera sa version des faits à la commission Gallant. Ce témoignage est fort attendu et revêt une importance capitale pour la commission, puisque Mme Tremblay occupait les plus hautes fonctions à la SAAQ de 2010 jusqu'à 2022. Elle a quitté le ...

Publié le 12 septembre 2025

La Fédération des médecins omnipraticiens intente un recours judiciaire contre Québec

La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) a déposé un recours judiciaire contre le ministère de la Santé et des Services sociaux vendredi avant-midi. La FMOQ demande à la Cour supérieure du Québec de «déclarer que la partie gouvernementale a manqué à son devoir de bonne foi lors des négociations entourant le renouvellement de ...