Ex-caquiste et ministre
La députée indépendante Maïté Blanchette Vézina participera au congrès du PCQ
Par La Presse Canadienne
Les rapprochements entre Maïté Blanchette Vézina et le Parti conservateur du Québec (PCQ) se poursuivent: l'ex-députée caquiste participera au congrès du parti en janvier et elle y prononcera même un discours.
Le PCQ a confirmé jeudi que la députée de Rimouski prendra la parole devant ses membres pour parler de l'autonomie des régions.
Dans un communiqué diffusé par le PCQ, Mme Blanchette Vézina a affirmé que le Québec avait besoin d'un parti pour les régions et qu'elle était «heureuse que son expérience puisse servir au développement du programme régional du Parti conservateur».
Le congrès des conservateurs aura lieu du 31 janvier du 1er février à Québec. Le chef, Éric Duhaime, s'est réjoui d'y accueillir l'ex-ministre caquiste.
«Je suis très heureux d’accueillir Maïté à notre prochain congrès. Cette députée partage avec nous des valeurs et une vision pour les régions du Québec. J’ai très hâte de l’entendre interagir avec nos militants», a-t-il déclaré.
«Le temps est venu de passer à une nouvelle étape dans la croissance du parti et Maïté symbolise bien cette ouverture.»
Le mois dernier, Mme Blanchette Vézina avait annoncé qu'elle souhaitait collaborer avec le parti d'Éric Duhaime pour faire entendre sa voix à l'Assemblée nationale. Le PCQ n'a pas de député élu au Parlement, donc il ne peut pas y faire de point de presse ou déposer un projet de loi.
La députée avait alors reconnu avoir des valeurs communes avec M. Duhaime, mais elle a refusé catégoriquement de porter les couleurs du parti pour l'instant. Elle n'a toutefois pas fermé la porte à se présenter sous la bannière conservatrice en 2026.
«Si je retourne avec un parti, ça va être un parti qui va avoir une vision solide pour les régions. Je n'ai pas lu la plateforme des conservateurs, donc je ne suis pas rendue à me présenter pour eux», avait-elle indiqué à la mi-novembre.
En septembre, Maïté Blanchette Vézina a provoqué un coup de tonnerre en claquant la porte de la CAQ après avoir été exclue du conseil des ministres.
Lors de son départ, elle a vertement critiqué le premier ministre François Legault, l’invitant même à quitter.
À ce moment, elle se disait encore convaincue de la «pertinence d’une troisième voie, inspirante et pragmatique» et maintenait que la CAQ était une «belle et grande équipe».
