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La critique du jour

Allez-vous coucher ici?

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12 février 2015
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Frédéric Savard
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Par Frédéric Savard, Rédacteur en chef

Je vous préviens tout de suite, je suis un chialeux, un grognon, un critiqueux. Ma blonde serait bien placée pour vous en parler longuement. Mais je pense en contrepartie être quelqu'un de patient, de conciliant et avoir un bon jugement.  

Une des choses qui m'irritent royalement c’est le manque de respect, conscient ou inconscient. Les gens qui s’éternisent à la caisse, que ce soit à l’épicerie, au dépanneur, à la pharmacie ou dans une boutique de linge sont dans cette catégorie de personnes qui ne comprennent pas que c’est ni le temps, ni l’endroit pour partir une longue histoire sur les problèmes de santé, la météo, la politique ou le Canadien de Montréal avec le caissier ou la caissière. On a déjà assez de ceux qui accumulent les billets de loterie qui vont en faire vérifier 48 en même temps au dépanneur, quand toi de ton côté t’as juste un 20$ à donner pour ton gaz. 

Ces derniers temps, c’est pas mal toujours à l’épicerie que je rencontre des lambineux à la caisse. Quand il y a douze personnes en arrière de toi qui attendent que tu t’en ailles avec ton panier, parce que tous tes articles sont dedans depuis une couple de minutes, c’est le temps que tu décolles. D’entendre que ton gars est rendu dans les Laurentides ou que tu aimes mieux Visa que Mastercard on s’en fou. On veut juste sortir de la bâtisse avant les Jeux Olympiques de 2018.

Les épiciers ont théoriquement trouvés la solution miracle avec les caisses rapides à 8, 10 ou 12 articles, mais ce n’est pas parce que tu achètes juste une pinte de lait que tu es moins jaseux. «Écrémé, ça goûte pas grand chose, 1% c’est comme de l’eau, 3.25% c’est comme du beurre fondu, non moi astheure je bois du 2%. Oui vraiment, le 2% c’est le meilleur». Dis ça à ta femme, pas au caissier.

Pis encore là, t’arrives à la caisse rapide avec ta livre de beurre, ton pied de céleri et ton bac de clémentines pis la personne en avant de toi a à peu près 22 articles qu’elle essaye de coller l’un à l’autre sur le tapis roulant de la caisse pour créer un subterfuge qui empêchera la petite caissière de lui dire qu’elle n’est pas à la bonne place. Mais bon, si tu ne lui racontes pas ta vie comme si c’était ta sœur ou ta meilleure amie au bar du coin, ça me dérange moyen, au pire je te pardonne en me disant que tu as seulement mal compté.   

En résumé, si vous avez fini de payer, que vos articles sont dans les sacs, c’est le temps de partir, pas d’énumérer au caissier vos ancêtres dans votre arbre généalogique. Au pire, demandez-lui son numéro de téléphone, vous irez prendre un verre ensemble après son shift.

 

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