« Raconte-nous tes Chic-Chocs »
Une campagne débute pour la protection des Monts Chic-Chocs
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Par Salle des nouvelles
Le Comité de protection des monts Chic-Chocs, la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) et le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL) dévoilent aujourd’hui une nouvelle campagne visant la protection des monts Chic-Chocs dans le secteur de la réserve faunique de Matane au Bas-Saint-Laurent.
Les trois organisations lancent un appel à la population pour recueillir des images, des vidéos et des témoignages au cours de l’été 2020 dans le but de démontrer la mobilisation et l’attachement des citoyen.ne.s à ce territoire.
« Trouver une alternative »
« On travaille depuis 2007 à protéger ce territoire, donc on s’est retroussé les manches pour trouver une alternative et arriver au même objectif, explique Louis Fradette, co-porte-parole du Comité de protection des monts Chic-Chocs. Au lieu de rassembler tous les gens au même endroit, nous avons eu l’idée de répartir la mobilisation durant tout l’été et de recueillir des images et témoignages pour en faire une vidéo professionnelle. »
Tou.te.s les citoyen.ne.s sont donc invités à visiter la réserve faunique de Matane entre le 24 juin et le 7 août et à partager un témoignage expliquant leur attachement à cet endroit ainsi qu'à la faune et la flore qui y vivent. Les images et témoignages seront recueillis au : http://bit.ly/chic-chocs.
L’urgence d’agir
Le Québec s’est engagé à atteindre 17 % d’aires protégées d’ici la fin de l’année 2020, un objectif qui a été reconfirmé récemment par voie de communiqué par le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques lors de la Journée internationale de la diversité biologique.
« Ces territoires contribueraient à l’atteinte de la cible gouvernementale de 17 %, mais surtout ajouteraient des aires protégées dans le sud du Québec et à proximité des gens », estime Pier-Olivier Boudreault, biologiste en conservation à la SNAP Québec.
La création d’aires protégées permettrait d’axer sur la mise en valeur de ces territoires et d’interdire de manière permanente les activités industrielles, comme la foresterie, l’exploitation minière, pétrolière et gazière.
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