Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

La plante exotique est répertoriée dans plus de 180 plans d’eau

Myriophylle à épis : Québec rappelle comment résister à l’envahisseur

durée 08h16
26 juillet 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Le myriophylle à épis est une plante exotique envahissante préoccupante pour les plans d’eau du Québec et ceux qui l’ont croisé savent qu’il est aussi difficile de s’en débarrasser que de prononcer son nom.

Le myriophylle à épis est présent au Québec depuis au moins 1958. Il a possiblement été introduit via les eaux de lest des navires et par les aquariophiles.

Il est répertorié dans plus de 180 plans d’eau du Québec et se retrouve dans la plupart des régions.

Pourquoi lutter contre cette plante? D’abord, parce qu’elle peut former rapidement de grandes colonies denses et perturber le milieu qu’elle envahit et les espèces qui y sont naturellement présentes.

Les colonies de myriophylles à épis peuvent également nuire aux activités récréatives et mener à la dépréciation de certaines propriétés bordant un lac envahi.

Mieux vaut prévenir que guérir

Le meilleur moyen d‘éviter sa propagation consiste à inspecter et à nettoyer les embarcations et le matériel des pêcheurs et des plaisanciers entre chacune de leurs sorties pour éviter que la plante ne se propage d’un plan d’eau à un autre. Un simple fragment de tige peut suffire pour former un nouveau plant, qui pourra à son tour former une nouvelle colonie.

Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs offre le programme Accès aux plans d’eau pour la pêche récréative, qui vise notamment l’implantation de stations de nettoyage d’embarcations afin de prévenir l’introduction et la propagation des espèces aquatiques envahissantes.

Les riverains peuvent aussi consulter le guide de bonnes pratiques élaboré par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) pour éviter l’introduction et la propagation d’espèces exotiques envahissantes.

Ils peuvent également demander une affiche de sensibilisation aux espèces exotiques envahissantes au bureau du MELCC de leur région.

Agir rapidement

Apprenez à reconnaître le myriophylle à épis. S’il est trop tard pour prévenir son introduction, agissez sans tarder.

Il faut d’abord signaler sa présence dans l’outil Sentinelle du MELCC. Il s’agit d’un outil de détection et de cartographie des espèces exotiques envahissantes.

Même s’il n’y a pas de moyen rapide et facile de lutter contre le myriophylle à épis, certaines interventions préventives peuvent être profitables.

Consultez votre municipalité et le bureau du MELCC de votre région avant d’entreprendre des actions de contrôle, puisque les interventions dans un plan d’eau peuvent nécessiter des autorisations.

Et surtout, prenez garde à la propagation des fragments de tige!

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 9h00

Instagram annonce des mesures de protection pour les adolescents

Les adolescents sur Instagram n'auront par défaut plus accès au contenu interdit aux moins de 13 ans et ne pourront pas modifier leurs paramètres sans l'autorisation d'un parent, a annoncé Meta mardi. Cela signifie que les enfants utilisant des comptes réservés aux adolescents verront des photos et des vidéos similaires à celles d'un film ...

Publié le 13 octobre 2025

Un fœtus peut se familiariser avec une langue étrangère dans le ventre de sa mère

Des chercheuses en neuropsychologie de l’Université de Montréal ont fait une découverte fascinante. Elles ont constaté qu’il est possible de se familiariser avec une langue étrangère avant même de venir au monde. Après avoir fait écouter à répétition une autre langue à des fœtus dans le ventre de femmes issues de milieux complètement ...

Publié le 13 octobre 2025

Les aliments sucrés et salés sont moins chers que leurs équivalents «santés»

Les aliments emballés transformés, tels que le pain ou les grignotines, riches en sel et en sodium, sont moins chers que leurs équivalents plus sains, rapporte une étude réalisée par une équipe de chercheuses de l'Université Laval. Pour évaluer la qualité nutritionnelle des aliments, les chercheuses se sont fiées au symbole nutritionnel «Élevé ...