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Québec solidaire demande aux grandes chaînes de ramener les primes COVID

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10 janvier 2021
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Jean-Francois Desbiens
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Par Jean-Francois Desbiens, Journaliste

Le député d'Hochelaga-Maisonneuve et responsable solidaire en matière de Travail, Alexandre Leduc, appelle les grandes chaînes qui pourront rester ouvertes dans les prochaines semaines à réintroduire les « primes COVID » du printemps dernier dans un contexte où la crise sanitaire atteint des sommets sans précédent.

« Contrairement à la plupart des commerces, les ventes et les profits des grandes chaînes se portent très bien depuis le début de la pandémie. Ce n'est pas le cas de leurs employés qui sont exposés tous les jours à la COVID-19 pour un salaire de misère. L'an dernier, les Metro de ce monde ont arrêté de verser des primes COVID après quelques semaines. Pourtant, les travailleurs et les travailleuses essentiels sont en première ligne depuis 10 mois. Face au prolongement du confinement, ils méritent d'être payés à la hauteur de leur contribution. C'est la moindre des choses », affirme le député d'Hochelaga-Maisonneuve.

L'explosion des cas de COVID-19 au Québec pose un danger réel selon lui à la santé des dizaines de milliers de travailleurs et des travailleuses essentielles qui entrent en contact avec le public dans les épiceries, les quincailleries, les stations-service et les autres détaillants jugés essentiels. La plupart n'ont pas renouvelé les primes du printemps dernier.

Alors que les pertes d'emploi et l'insécurité alimentaire s'abattaient sur le Québec, les géants de l'épicerie ont connu une année faste en 2020. Selon un rapport de Canadiens pour une fiscalité équitable, Metro, Loblaw et Empire (IGA) font partie des entreprises canadiennes les plus profitables en 2020. Metro, qui a mis fin à sa « prime COVID » en juin, a même connu une année de profits records.

Salaire minimum

Alexandre Leduc déplore ce qu'il appelle le manque de courage du ministre du Travail, Jean Boulet, qui refuse d'augmenter le salaire minimum à 15$ l'heure alors que le taux actuel ne rattrape même pas le montant de la PCU et des autres aides offertes par les gouvernements.

« M. Boulet est-il le ministre du Travail ou le ministre des gros employeurs ? À voir comment il traite les gens qui gagnent le salaire minimum, poser la question, c'est y répondre ! 40 cents de plus, c'est une insulte qui montre toute la déconnexion du gouvernement de la réalité des travailleurs et des travailleuses essentiels en 2021. L'économie québécoise roule sur du cheap labour et la CAQ applaudit ! » lance le député d'Hochelaga-Maisonneuve.

Québec solidaire propose d'augmenter le salaire minimum à 15$ l'heure tout en offrant un soutien transitoire aux PME et aux OBNL.

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