Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Obligatoire dans les transports en communs et milieux hospitaliers

Les Québécois pourront se démasquer dès le 14 mai dans les lieux publics

durée 13h00
4 mai 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Gabrielle Denoncourt
email
Par Gabrielle Denoncourt, Journaliste

C’est aujourd’hui, en conférence de presse, que le directeur national par intérim de la Santé publique, Dr Luc Boileau, a annoncé que les Québécois pourront à nouveau circuler dans les lieux publics intérieurs sans le couvre-visage.

L'obligation du port du masque était en vigueur depuis 22 mois. 

Cela comprend aussi les écoles. Les élèves pourront faire toutes leurs activités, circuler dans les corridors et prendre le transport scolaire sans masque. Les enseignants et les éducatrices dans les centres à la petite enfance sont également inclus. 

Rappelons qu’au mois de mars, le ministre de la Santé avait annoncé qu’à partir de la mi-avril, cette mesure serait retirée, mais finalement les autorités avaient reculé sur cette décision se basant sur la situation épidémiologique et les recommandations de la santé publique.

Le 28 avril, le Dr Boileau avait indiqué qu’il y avait une forte probabilité que la date du 14 mai soit bien confirmée cette semaine. Il avait expliqué que le pic de la sixième vague était certainement chose du passé. La situation des hospitalisations s’était grandement améliorée. 

Par contre, les chiffres montraient hier une légère hausse des lits occupés dans les hôpitaux en raison de la COVID-19. 

Bien que la règle du port du masque obligatoire dans les lieux publics soit retirée, elle demeure bien en place pour les transports en commun. Le directeur par intérim explique que l'achalandage est plus difficile à contrôler et de mettre une distance entre les passagers. 

Dans les hôpitaux, les CHSLD et les cliniques médicales, il est demandé de mettre le masque. Également, il est fortement suggéré de le porter dans les résidences pour personnes âgées. Les personnes vulnérables devraient continuer à le porter.  

Il est demandé à la population de respecter les personnes qui continueront à le porter en tout temps. En effet, on peut observer dans les autres provinces que cette habitude est demeurée et il est toujours recommandé de le porter en cas de symptômes grippaux. 

« Même si le port du masque n’est plus obligatoire à partir de cette date pour les lieux publics, ça ne veut pas dire que c’est une interdiction de l’utiliser, ça va de soi qu’il y a des situations qui l’exigent. Il va plutôt être facultatif. On pourra bien sûr le porter par choix personnel ou par souci de protéger les autres », ajoute le Dr Boileau. 

D’ailleurs, l’isolement est toujours prescrit pour ceux qui ont un test rapide positif ou qui souffrent de signes apparentés à la COVID-19.

Le virus de l’Influenza circule abondamment dans la population générale ce qui est très rare en cette période de l’année en temps normal. 

Notons que le Québec est la dernière province à abolir le port du masque obligatoire. C’est à partir du 6 mai que les citoyens de l’Île-du-Prince-Édouard pourront retirer leur couvre-visage.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 9h00

Plus de 428 000 Québécois quittent les urgences sans avoir été soignés

Des centaines de milliers de Canadiens quittent chaque année les urgences sans avoir été soignés, une tendance qui continue de prendre de l'ampleur. Le Québec est la province qui compte le plus de patients qui repartent à la maison sans soins, et de très loin. Selon un rapport de l'Institut économique de Montréal (IEDM) publié jeudi, en ...

Publié hier à 18h00

Les mariages de couples du même genre augmentent, mais le mariage reste peu fréquent

Vingt ans après avoir été légalisés au Québec en 2004, les mariages de couples du même genre ont atteint un sommet en 2024, soit 743, mais ces mariages ne représentent toujours que 3 % de l’ensemble des mariages, une proportion qui est relativement stable depuis quelques années. Dans son Bulletin sur les mariages en 2024 publié mercredi, ...

Publié hier à 15h00

Négociations avec les médecins: Dubé prêt à mettre de l’eau dans son vin

Face à des négociations difficiles avec les médecins, le ministre de la Santé, Christian Dubé, accepte de mettre de l’eau dans son vin. Il propose que la part de la rémunération des médecins qui soit liée à des indicateurs de performance passe de 25 % à 15 %. L’information, d’abord rapportée par Radio-Canada mercredi, a été confirmée par La ...