Au total, 8524 votes ont été comptabilisés dans la province
CAA-Québec dévoile son palmarès des pires routes de la région
Le boulevard Jessop à Rimouski est la pire route de la région selon le sondage de CAA-Québec qui s’est déroulé du 26 avril au 26 mai dernier.
La route 132 toujours à Rimouski suit, puis la rue Saint-Elzéar à Rivière-du-Loup.
Aucune route de la région ne figure toutefois dans le palmarès des 10 pires routes du Québec 2022.
C’est le boulevard de la Gappe, à Gatineau, qui se retrouve en tête.
CAA-Québec souligne que cette septième édition a connu un fort succès 8524 votes reçus. Tous les usagers de la route (automobilistes, cyclistes, piétons, camionneurs, etc.) pouvaient signaler la pire route de la province sur le portail piresroutes.com. Un seul vote par route par jour était permis.
Grâce à cette grande participation de la population, CAA-Québec ajoute qu’il sera possible d’envoyer un message clair aux décideurs quant à l’état déplorable des routes du Québec.
« La mobilisation de la population et les efforts déployés par CAA-Québec, chaque année, viennent répondre au principal objectif de cette campagne : offrir une voix aux citoyens pour réclamer un réseau routier sécuritaire et confortable, affirme Sophie Gagnon, vice-présidente, affaires publiques et sécurité routière. C'est dans l'intérêt de tous les usagers de la route! »
Maintenant que la phase du vote populaire est terminée, CAA-Québec fera un suivi, afin de faire une mise à jour et ainsi savoir si les routes montrées du doigt ont été réparées ou si un plan de match a été établi.
Dommages sur votre véhicule : que faire?
Chaque année, les routes abîmées de la province sont la cause de nombreux bris sur les véhicules. Plusieurs automobilistes se demandent alors quels sont les recours auprès des autorités concernées, ou encore s’il est nécessaire, voire même obligatoire, de faire une réclamation à son assureur.
« Ce sont des questions qui reviennent année après année, confirme Suzanne Michaud, vice-présidente, Assurances. Nous recommandons de ne pas faire de réclamation pour une somme inférieure à 1000 $, que le bris soit causé par le mauvais état d'une route ou autre, car ce n'est pas du tout avantageux en raison de la franchise à payer et des hausses de primes d’assurance à absorber par la suite. »
CAA-Québec rappelle aussi qu’un citoyen qui souhaite entamer une poursuite pour un bris sur la voie publique doit démontrer que l’autorité concernée, par exemple le ministère des Transports du Québec, une municipalité ou une ville, a été négligente, imprudente ou a commis une faute.
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