Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Association québécoise du personnel de direction des écoles (AQPDE)

Effets nocifs des écrans sur les jeunes: les directions d'école sonnent l'alarme

durée 12h00
18 septembre 2024
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Les élèves québécois ont de la difficulté à écrire, à s'exprimer et à socialiser, rien de moins, disent avoir constaté les directeurs d'école.

Mardi, l'Association québécoise du personnel de direction des écoles (AQPDE) a présenté un mémoire à la commission spéciale qui étudie les effets des écrans sur la santé et le bien-être des jeunes.

Elle a expliqué avoir sondé ses membres, qui ont largement répondu être préoccupés par le fait que les élèves «ont moins de capacité à décoder le non verbal et les expressions faciales de leurs interlocuteurs».

Sur le plan linguistique, des élèves de cinq ans parlent comme des enfants de trois ans, signale l'AQPDE.

Le langage étant étroitement lié à la gestion des émotions, de plus en plus d'élèves se désorganisent en classe et le personnel, comme les directions, doivent utiliser des mesures contraignantes pour intervenir.

«Nos directions constatent que cette pratique était rarement nécessaire dans nos écoles primaires il y a trois ou quatre ans», souligne l'AQPDE dans son mémoire.

En outre, les élèves ont une moins bonne motricité fine et plus de difficulté à apprendre à écrire, ce qui pourrait s'expliquer par la présence d'écrans tactiles à la maison et la diminution du temps passé à dessiner et à bricoler.

Au chapitre des relations sociales, les directions d'école disent avoir constaté que les élèves ont du mal à entrer en contact entre eux.

«On estime qu'ils ne savent plus comment entrer en relation, donc c'est une grande perte de capacité des habiletés sociales», particulièrement au préscolaire, où «la gestion des situations conflictuelles entre les élèves ne fait qu'augmenter», rapporte-t-on.

Par ailleurs, les réseaux sociaux amènent de nouvelles préoccupations. Au primaire, de jeunes filles arrivent en classe avec de la crème antirides, dont les mérites sont vantés par des influenceuses.

D'autres jeunes veulent être exemptés de leurs cours d'éducation physique parce qu'ils craignent d’être filmés à leur insu et se retrouver, malgré eux, sur les réseaux sociaux.

Le personnel et les directions partagent d'ailleurs cette inquiétude d'être filmés ou enregistrés à leur insu, selon l'AQPDE.

Caroline Plante, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 11 décembre 2025

Les pharmaciens d'hôpitaux et en CHSLD votent pour des moyens de pression

En colère face à l'inaction du gouvernement dans les négociations pour renouveler leur entente de travail, les pharmaciens d'établissement ont voté à 99 % en faveur d'un mandat pour mettre en œuvre des moyens de pression au moment qu'ils jugent opportun. Près de 1200 pharmaciens qui travaillent en milieu hospitalier ainsi que dans les CHSLD et ...

Publié le 11 décembre 2025

L'ARC recrutera 1700 employés pour ses centres d'appels

L’Agence du revenu du Canada (ARC) cherche à embaucher ou à réembaucher environ 1700 employés pour ses centres d'appels au cours des prochains mois afin de gérer l'afflux d'appels pendant la prochaine saison des impôts. Melanie Serjak, sous-commissaire adjointe à l'ARC, a déclaré mercredi aux journalistes que l'agence visait à atteindre un total ...

Publié le 10 décembre 2025

Selon une étude, la crise du logement coûte 2 milliards $ par année en coûts de santé

La crise du logement coûte, au bas mot, quelque 2 milliards $ annuellement au système de santé du Québec, selon les calculs de l’Observatoire québécois des inégalités. C’est là la grande conclusion du deuxième volet d’une vaste étude économique de l’Observatoire intitulé «Les coûts en santé du manque de logements adéquats». En septembre dernier, ...