Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Équipe formée par les partisans pour souligner les 20 ans de l'équipe

L'Équipe de rêve de l'Océanic de Rimouski

durée 10h28
23 janvier 2015
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Frédéric Savard
email
Par Frédéric Savard, Rédacteur en chef

L’Océanic de Rimouski célèbre en 2015 son 20e anniversaire. Pour souligner cette année importante pour l’organisation, l’Océanic a décidé de demander aux partisans de voter pour leur équipe de rêve à travers tous les joueurs de talent qui ont porté les couleurs du club rimouskois au fil des ans. Je vous donne le premier trio en mille…

Le Kid

Sidney Crosby est bien évidemment le porte-étendard de la gloire rimouskoise alors qu’il répond et encore davantage aux attentes que tout le monde avait placées en lui alors qu’il évoluait dans le junior. Quelques statistiques rapides du «Kid» : 303 points dont 120 buts avec l’Océanic en 121 matchs de saison régulière et 47 points en 22 matchs en séries éliminatoires dont 22 buts. Dans la Ligue Nationale, le chouchou des rimouskois compte déjà 820 points dont 289 buts en 591 matchs seulement. Depuis sa sélection au 1er rang du repêchage de 2005, son palmarès est étincelant et compte également une bague de la Coupe Stanley et deux médailles d’or olympiques, dont un but en or à Vancouver en 2010 qui a surpassé le but de Paul Henderson lors de la série du siècle contre les Russes dans l’imaginaire des Canadiens. Quoiqu’il tarde à guider ses Pingouins vers une deuxième conquête du trophée de Lord Stanley, sa carrière est d’ores et déjà une réussite complète. Son attitude exemplaire envers les partisans, son éthique de travail et son dévouement complet pour son équipe à chaque match font de lui une légende du hockey.

Vinny

Mais outre Sidney, les autres superstars de l’Océanic sont-elles rendues à la croisée des chemins? Vincent Lecavalier a été pendant une décennie l’un des joueurs phares de la Ligue nationale. Premier choix du repêchage en 1998, il a remporté le trophée Maurice Richard en 2007 pour avoir été le meilleur buteur de la ligue avec 52 filets. Il a été l’une des pierres angulaires dans la conquête de la Coupe Stanley par le Lightning de Tampa Bay en 2004. En compilant les statistiques de ses sept meilleures saisons dans le circuit Bettman, Lecavalier compte 556 points, dont 245 buts en 563 matchs, ce qui confirme qu’il a été un joueur redoutable. Avec ses 925 points, 410 buts, 515 passes en 1140 matchs, Lecavalier n’a plus rien à prouver. Justement, dans la mesure où Vincent a connu une très belle carrière, ne devrait-il pas se retirer avant de ne devenir que l’ombre du joueur de 108 points qu’il a déjà été. Je crois que oui. À sa dernière année avec le Lightning, en 2012-2013, la saison du plus récent lock-out, Vincent a amassé 32 points en 39 matchs, ce qui est production dans les normes pour lui. De fait, avec cette moyenne de point par match, sur une saison complète ça lui aurait donné environ 65 points, ce qui est très acceptable. Par contre, depuis son changement d’adresse à Philadelphie, Vinny ne compte que 51 points en 103 matchs, ce qui est bien en-deçà de la contribution offensive à laquelle il nous a accoutumé. Vincent est trop talentueux et a trop accompli dans la Ligue pour se contenter d’un maigre 35-40 points par année et devenir un joueur de troisième trio qui est utilisé de façon très sporadique sur l’avantage numérique.

Même s’il n’a pas encore 35 ans, Vincent doit prendre une décision; pense-t-il avoir encore suffisamment d’essence dans le réservoir pour redevenir un des joueurs élites de la Ligue et croit-il incidemment pouvoir forcer la main à une organisation, par le biais de ses performances, les Flyers ou une autre, à lui faire assez confiance pour le faire jouer plusieurs matchs de suite 18, 19 ou 20 minutes par match? Parce qu’il n’y a pas de secret, que vous soyez, Sidney Crosby, Vincent Lecavalier ou Brad Richards, ce n’est pas en jouant 9 à 12 minutes par match avec des compagnons de trio parfois douteux, que vous allez marquer 50 buts et faire 100 points par année. Vincent devrait s’accorder une dernière saison complète en espérant que les blessures, qui deviennent plus régulières, ne l’assaillent pas trop. Après coup, décider de quitter ou non, en fonction de ses statistiques, pour ne pas devenir un de ses joueurs étoiles qui ont étiré leur carrière trois ou quatre années de trop et sur lesquels l’aura du «il aurait sûrement été bon pour connaître encore plusieurs bonnes années» ne plane plus du tout.

Brad

Du côté de Brad Richards, la situation est bien différente de celle de Sidney évidemment, mais aussi de celle de Vincent, quoiqu’il puisse y paraître actuellement. D’abord, comparativement à ses compagnons de trio de cette équipe rimouskoise toute étoile, Brad a été sélectionné aussi loin que 64e au total au repêchage de 1998 par le Lightning. Ses statistiques avec l’Océanic ne laissent cependant aucun doute sur le potentiel qu’il avait. 432 points, dont 289 passes en seulement 190 matchs de saison régulière pour ce fabricant de jeu hors pair. Depuis son arrivée dans la ligue nationale, il présente des statistiques très similaires à celles de Lecavalier. 895 points en 1026 matchs; 285 buts, 610 mentions d’aide. Il a aussi remporté la Coupe Stanley avec le Lightning en 2004 et de surcroît le trophée Conn Smythe remis à chaque année au joueur le plus utile en séries éliminatoires. Richards compte deux saisons de 91 points et quatre saisons de 25 buts et plus. Ironiquement dans son cas, ce sont ses récentes performances insatisfaisantes en séries avec les Rangers de New York qui l’ont placé sur la sellette et en ont fait un joueur de soutien de luxe avec les Blackhawks de Chicago au lieu du joueur vedette qu’il était avec le Lightning, les Stars et les Rangers.

Est-ce que Brad Richards est voué à signer des contrats d’un an jusqu’à la fin de sa carrière ou devenir un joueur de prêt à la date limite de transaction perpétuellement pour les 4 ou 5 prochaines années. Quoiqu’il en soit, Doug Weight a terminé son illustre carrière de plus de 1000 points dans la ligue en étant un joueur de prêt de grande qualité, donc il n’y a absolument pas de honte à cela, bien au contraire. Les quelques joueurs qui se retrouvent dans cette situation en quelque sorte privilégiée, sont constamment avec des équipes qui aspirent aux grands honneurs à chaque année. Pensons simplement aussi à son coéquipier Marian Hossa qui a joué successivement pour les Pingouins, les Red Wings et les Blackhawks avant de s’y établir. Je crois que Brad voudra demeurer avec les Hawks à la fin de la saison et que l’équipe voudra le garder, surtout s’il signe à nouveau à rabais pour continuer à jouer pour l'une des puissances du circuit. S’il maintient le rythme cette saison, il devrait accumuler une cinquantaine de points. Cette production, sa renommée en tant que joueur de point d’appui et la santé vont selon moi lui permettre de jouer encore certainement pendant trois ou quatre années de qualité dans la ligue nationale.

 

Continuez à suivre mes chroniques sportives dans les prochaines semaines alors que je vous parlerai des autres joueurs qui font partie de cette équipe de rêve des 20 ans de l’Océanic.    

 

Source: Hockey Data Base

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


15 février 2024

Québec conclut une entente-cadre qualifiée d'historique avec les Innus de Pessamit

Le gouvernement du Québec a signé une entente-cadre, jeudi, avec le Conseil des Innus de Pessamit concernant notamment le développement éolien. Cette entente qualifiée d'historique s'accompagne d'une enveloppe de 45 millions $ devant servir à «favoriser le développement économique et social» de la communauté innue située près de ...

8 février 2024

L'activité physique ne compense pas les méfaits des boissons sucrées sur le cœur

Même la pratique hebdomadaire recommandée de 150 minutes d’activité physique ne suffit pas à compenser les risques de maladies cardiovasculaires associés à la consommation de boissons sucrées, prévient une nouvelle étude menée par l'École de santé publique T. H. Chan de l'Université Harvard à laquelle a participé un chercheur de l'Université ...

5 février 2024

Bienvenue à l'ère du "cardio douillet"

La polarisation politique. Les luttes économiques. Les inégalités. Les changements climatiques. Les guerres. Dans un monde souvent meurtri, il est difficile de blâmer les gens de chercher des moyens de se calmer. Des couvertures lestées aux romans policiers «douillets», en passant par des restaurants entiers et des livres de cuisine basés sur les ...