Les Patriots l'emportent 28-24 sur les Seahawks
Un Super Bowl digne des films d'Hollywood
Après avoir spéculé pendant deux semaines sur le résultat du match, sur les présumés ballons dégonflés, l'heure de la confrontation, du choc ultime était arrivée. Un match qui allait opposer les Patriots de la Nouvelle-Angleterre aux Seahawks de Seattle, Tom Brady à Russell Wilson et une dynastie à une équipe aspirant à le devenir.
LE Match
Les Seahawks qui remportent le tirage au sort décident de prendre le ballon en deuxième demie, ce qui confère la toute première possession du match aux expérimentés Patriots. Bonne séquence d'emblée pour Tom Brady jusqu'à la porte des buts où il se fait intercepter. Un premier quart dynamique, mais dans lequel aucune des deux équipes ne marquera de points. Au deuxième quart, les Pats sont les premiers à s'inscrire au pointage avec un touché, mais les Seahawks répliquent. Brady remonte le terrain et permet à son équipe de reprendre les devants dans la rencontre 14 à 7. Mais avec quelques secondes seulement à faire à la première demie, Russell Wilson fait de même et permet à son club de contre-attaquer coup pour coup. La partie est égale à la mi-temps.
Au troisième quart, forts de la première possession de la deuxième moitié du match, les Seahawks prennent le contrôle, en grande partie grâce à un Marshawn Lynch en plein contrôle et solide comme le roc. Dix points sans réplique au troisième quart, un placement suivi d'un touché allaient donner un momentum à l'équipe de Pete Carroll, qui semblait impossible à résorber. C'était par contre sans compter sur l'étincelle que peut provoquer l'un des meilleurs quarts-arrières de l'histoire de la NFL. Deux passes de touchés de Tom Brady, respectivement à Danny Amendola et Julian Edelman allaient faire passer le pointage de 24 à 14 pour Seattle à 28-24 en faveur des Patriots. Les Seahawks ont alors deux minutes pour remonter le terrain. Avec 26 secondes à faire au match, Seattle est à la ligne de une verge des Patriots et a virtuellement trois essais pour pénétrer dans la zone des buts et remporter le Super Bowl pour la deuxième année de suite. Avec le meilleur porteur de ballon de la ligue dans le champ arrière en Marshawn Lynch, qui compte plus de 100 verges au sol à ce moment, le personnel d'entraîneurs des Seahawks prend une décision qui les hantera à jamais. Passer le ballon en direction de Ricardo Lockette. Résultat: Le ballon est intercepté par Malcolm Butler et confère la victoire miraculeuse aux Patriots. Un match qui restera certainement gravé dans les mémoires, en particulier parce qu'il s'agit d'un contraste majeur avec le match ultime de l'an passé qui s'était soldé par une domination totale des Seahawks sur les Broncos de Denver, 43 à 8.
Performances individuelles
Tom Brady a été nommé joueur le plus utile du Super Bowl 49 et pour cause. 37 passes complétées, un record du Super Bowl, en 50 tentatives, 328 verges de gains et quatre passes de touchés. Julian Edelman a aussi connu un fort match du côté des gagnants. Un touché, le majeur gagnant en fin de quatrième quart, neuf réceptions pour 109 verges de gains. Du côté des Seahawks, Russell Wilson a connu un bon match, malgré l'interception dramatique en fin de partie. 12 passes complétées en 21 tentatives pour 247 verges et deux passes de touchés. Marshawn Lynch a été une véritable locomotive une fois encore dans ce match. 102 verges en 24 courses en plus d'un attrapé de 31 verges. 133 verges pour celui qui aurait dû donner la victoire à son équipe. Notons aussi l'excellente performance de Chris Matthews, recrue de l'année dans la Ligue canadienne de football en 2012 qui captait ses premières passes dans un match de la NFL hier. Il a accumulé un impressionnant total de 109 verges en quatre attrapés. Toute une façon de se faire remarquer dans la grande ligue, lui qui a joué seulement trois matchs en saison régulière avec les Seahawks.
Spectacle de la mi-temps
Katy Perry a su livrer la marchandise à la mi-temps avec l'énergie qu'on lui connait. Mention toute particulière pour la mise en scène endiablée, les décors et les feux d'artifices qui ont grandement contribués au succès de ce spectacle de la mi-temps. Disons que la présence de Lenny Kravitz n'était pas nécessaire, lui qui n'a probablement même pas chanté 12 mots. Missy Elliott était un ajout intéressant à la fin du court spectacle, ne serait-ce que pour permettre à Katy Perry de se changer et reprendre son souffle. Note: 8/10
Publicités
Les pubs du Super Bowl sont toujours très attendues, quoique de plus en plus elles se retrouvent sur le web quelques semaines avant le match, les compagnies voulant évidemment maximiser la visibilité d'une publicité qui leur coûte presqu'autant en production que les 4,5 millions de dollars qu'elles doivent débourser pour les 30 secondes de diffusion durant l'événement lui-même. La publicité de Doritos avec le cochon qui vole est particulièrement savoureuse. Drôle et efficace. Depuis quelques années, les concepteurs semblent cependant délaisser l'humour pour des publicités touchantes. Il faut croire que l'émotion vend. Vous pouvez aller voir ou revoir les publicités qui sont passées durant tout le match, en ordre ou en désordre, sur le site web de la NFL, au nfl.com.
En résumé, un match qui passera à l'histoire et qui rendra la dépense de plusieurs milliers de dollars pour les billets du match moins difficile à digérer pour bien des partisans.
Source: NFL
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